Kalachakra Info

Été 2023

Paroles de Maîtres, Lama Zopa Rinpoché

"L'esprit est comme une télévision, dotée d'une multitude de chaînes "

Cet enseignement est issu d'une conférence de Rinpoché en Suisse datée de 1990 et intitulée "La transformation de la pensée dans la vie quotidienne". Photo de 2021, par Vén. Roger Kunsang. Traduction par Franck.


 

"L’esprit, c’est comme une télévision avec une multitude de chaînes. Sur une des chaînes, tout ce que vous voyez, ce sont des problèmes, des problèmes, des problèmes. Si vous zappez sur une autre chaîne, alors vous voyez tout comme vide. Sur une autre, vous ne voyez que des combats et des tueries. Il y a tellement de programmes ! C’est très important de se rappeler que la vie vous apparaît selon votre interprétation [du moment, ajout du traducteur]. Si vous allumez la chaîne tantrique, vous voyez tout comme pur : vous comme un Bouddha, et votre environnement comme un mandala. Sur une autre chaîne, vous voyez tout comme sans espoir.

C’est très bon de comprendre cela, car alors, vous comprenez que votre état d’esprit, la chaîne de télévision que vous allumez, est entre vos mains. La manière dont vous voulez voir la vie (pleine de problèmes ou pleine de joie) est entre vos mains. Tout dépend de ce que vous faites avec votre esprit. Tout, du samsara à la libération, de l’enfer à l’Éveil, dépend de ce que vous faites avec votre esprit. Et même dans la vie quotidienne, tout, de l’harmonie à la disharmonie, de la joie à la tristesse, est lié avec la chaîne que vous allumez.

Ainsi, nous avons une liberté inouïe. Non seulement parce que la nature de notre esprit est pure dans le sens qu’elle est claire et connaissante, sans illusions, mais aussi particulièrement parce qu'en ce moment nous avons reçu une précieuse renaissance humaine qui nous donne l’opportunité de développer notre esprit. Nous pouvons mettre fin aux erreurs et aux souffrances, et atteindre la béatitude, la paix complète du plein Éveil. Ces opportunités sont en nous. Grâce à cette parfaite renaissance humaine et le développement de notre esprit sur la voie graduée vers l’Éveil, avec méthode et sagesse, nous pouvons aussi libérer chaque être sensible de la souffrance et des perturbations mentales, et les mener à l’Éveil, la paix de l’esprit la plus élevée.

C’est extrêmement important de ne pas gâcher notre vie. Autant que possible, nous devrions faire en sorte de n’avoir aucun regret au moment de la mort.”


Plus d’infos sur ce lien.


Le billet de la directrice

"Désormais débute la tâche de garder vivants à l'esprit les activités et l'enseignement de Rinpoché"

Chers amis du dharma et de centre Kalachakra,

Le 31 mai marquait le 49e jour du décès de Kyabje Lama Zopa Rinpoché.

À Kopan et dans le monde entier, des prières et des pratiques aussi vastes que l’océan ont été faites pour le retour rapide de Rinpoché. Le centre Kalachakra ne faisait pas exception et vous avez été nombreux à nous rejoindre dans cette communauté de prière.

La période marque la fin d'un chapitre pour les disciples de ce grand être, et elle annonce aussi l'ouverture d'un nouveau. Désormais débute la tâche de maintenir vivants à l'esprit et pour les générations à venir les activités et l'enseignement de Rinpoché… non seulement en nous remémorant le temps que nous avons passé en sa présence, mais en nous efforçant d'actualiser l'esprit d’Éveil que Rinpoché incarnait.

Les évènements les plus récents sont arrivés au cours du mois de Saka Dawa qui célèbre la naissance, l’Éveil et le parinirvana du Bouddha. Et le 4 juin, date du jour précis de Saka Dawa, le plus saint de l’année dans le calendrier bouddhiste, Son Éminence Ling Rinpoché a conféré l’initiation de Tara verte à Paris. Une quarantaine de bénévoles du centre ont travaillé sans relâche pour offrir aux 250 personnes présentes une organisation parfaite.

Rinpoché nous a constamment rappelé le potentiel karmique de ces jours saints : "C'est un jour où les résultats karmiques sont multipliés par 300 millions car il commémore les trois événements majeurs de la vie du Bouddha Shakyamuni.»


Bel été à tous et à toutes !

Élisabeth

  Un message du bureau de la Fpmt

" Nous devons ajuster l'organisation vers une direction collégiale"

Les membres du bureau de la fédération à laquelle le centre Kalachakra appartient se sont exprimés sur la préparation de la nouvelle gestion qui doit faire suite au décès de Lama Zopa Rinpoché (traduction par Franck).

"Alors que nous continuons à accueillir et à nous ajuster à cette nouvelle réalité de ne plus avoir Rinpoché physiquement proche de nous, nous devons aller de l’avant vers la réalisation de sa vaste vision : à la fois de manière intérieure avec notre pratique spirituelle, et de manière extérieure avec la multitude de projets qu’il a initiés. Beaucoup d’entre vous ont exprimé leur profonde tristesse et leur sentiment de perte et nous partageons ces ressentis. Nous avons été fortunés d’avoir une organisation dirigée par un être éveillé. Il ne peut y avoir de remplacement de sa direction spirituelle et temporelle.


Notre bureau a cherché à obtenir autant de guidance que possible auprès de Rinpoché, à propos de ses souhaits de succession, au moment où il ne serait plus manifesté en tant que notre directeur. Rinpoché avait partagé ses pensées pendant toutes ces années, mais il s’était particulièrement exprimé ces derniers mois. À un certain moment, après avoir été très clair sur le fait qu’il n’y aurait pas de successeur unique pour prendre sa place, il avait annoncé à nous les cinq membres du bureau : “Vous savez ce que je souhaite. Vous savez ce que je pense”. Il avait aussi ajouté que le bureau pouvait si besoin chercher conseil auprès de Sa Sainteté.


La semaine dernière, nous avons vécu un moment magnifique à Dharamsala. La FPMT y a accompli un souhait du cœur de Rinpoché en offrant un très beau rituel de longue vie à l’attention de Sa Sainteté. Le jour suivant, de nombreux moines, moniales et étudiants ont assisté à une audience avec lui dans sa résidence, et durant laquelle Sa Sainteté a répété son affection pour Lama Zopa Rinpoché, qu’il serait toujours présent pour nous aider de ses conseils et qu’il participerait à la recherche et au retour de la réincarnation de Rinpoché. Ce moment était très émouvant à voir et à vivre.


Nous avons été fortunés d’être dirigés par un guide spirituel éveillé, et à présent nous devons progressivement ajuster l’organisation vers une direction collégiale. 


À présent, le protocole de pratiques des 49 jours suivant le décès de Rinpoché touche à sa fin, et un important travail commence. Nous nous sommes souvent réunis et nous savons la grande responsabilité qui nous attend. Nous suivrons les conseils de Rinpoché pour maintenir notre structure et son fonctionnement actuels, et en même temps nous travaillerons pour avancer et les développer, ce qui nous l’espérons mènera à plus d’inclusivité.

 

Rinpoché avait dit durant une de nos réunions : “Concentrez-vous sur la compassion, et tout viendra naturellement. C’est l’essence.” Dans ce nouveau chapitre, nous invitons votre soutien, votre patience, vos suggestions et points de vue ainsi que la promotion de l’harmonie au sein de l’organisation. Nous souhaitons instaurer une culture de collaboration et nous accueillons les contributions de chacun. Nous vous tiendrons régulièrement informés de nos avancées au moyen de notre site internet et de nos annonces sur les réseaux sociaux. "

Big Love - Morceaux choisis -  #23


Retour en 1974, avec une certaine Adèle Hulse

Chaque mois, nous vous proposons un extrait en français de "Big Love", la fameuse biographie de Lama Yéshé (Traduction par Michelle).

L'extrait suivant évoque une anecdote d'une des disciples du maitre.

  

Une journaliste australienne, Adèle Hulse qui, des années plus tard, composera cette biographie, se trouvait dans la ville de Boudha.


«  Un télégramme arriva, m’informant de la mort de mon père. Debout devant la poste de Kathmandou, je réalisai soudainement que moi aussi, j’allais mourir un jour. « Il est mort. C’est toi la prochaine », ces mots explosèrent dans ma tête. J’ai regardé tous les gens alentour dans la rue et vu qu’eux aussi allaient mourir.

Je suis retournée dans cette maison pleine de ces hippies « sophistiqués » avec lesquels je traînais et tout à coup, ils m’ont semblé être des gosses qui voulaient juste fumer de l’opium et tout oublier. Je ne voulais pas oublier, moi. J’avais très envie de parler à quelqu’un de sensé et savais que le « gooroo » sur la colline de Kopan parlait anglais. Sur mon trajet vers Kopan, je tombai sur une anglaise que tout le monde qualifiait de folle. Je l’avais déjà rencontrée dans une teashop  et elle m’avait semblé aller bien. Elle me demanda pourquoi je pleurais ; quand je le lui expliquai, elle claqua des mains et dit « Parfait ! Les lamas vont faire une poudja pour lui et transférer son esprit dans une terre pure. » Heu, quoi ?


Quand j’arrivai à Kopan, Yéshé Khadro me conduisit dans la chambre de Lama. « Parle-moi de ton père, » dit-il. Je lui expliquai que c’était un alcoolique vraiment misérable, abîmé par la guerre, qui toute ma vie m’avait choisie pour proie, m’infligeant des traitements systématiquement cruels. « Tu veux l’aider ? » demanda-t-il. Je répondis que oui et que la soi-disant folle m’avait parlé de poudjas et de transfert de conscience, mais que je ne croyais pas à ces trucs. « Peu importe que tu y croies ou non, dit-il. Le fait est que tu es sa fille et que tu veux l’aider. C’est tout ce qu’il faut. Mais cela doit se passer un jour spécial, un jour favorable, nous devons donc attendre. Il me dit alors : « Peux-tu visualiser -il disait ‘vibualiser’ - ton père ? » C’est sûr que je le pouvais, cette énorme tête d’un rouge violacé, l’odeur de l’alcool, la menace constante d’abus et de violences. « Eh bien, tu dois essayer de le voir dans son aspect de souffrance la plus extrême, le plus saoul, le plus en colère possible. Pense ensuite que, par un trou dans ton crâne, le Bouddha t’envoie une lumière blanche irradiante ; elle descend jusqu’à ton cœur et lave ton père, le purifiant de toutes ses négativités et souffrances. Tu penses que tu peux faire ça ? Bon. Donc tu pratiques ça le plus possible et tu reviens dans quatre jours, on fera la poudja . Tu vas devoir payer pour quelques offrandes, Yéshé Khadro te dira. Ok, dear , au revoir pour aujourd’hui. »


Considérablement réconfortée, je retournai voir Yéshé Khadro. Elle me dit qu’en annonçant à Lama que je voulais le voir car mon père était mort, il avait dit « Oui, dear, tout ce qui naît doit mourir. » C’était exactement ce que j’avais ressenti en lisant le télégramme. J’avais rencontré mon maître sans même l’avoir cherché.

Quatre jours plus tard, j’étais de retour avec de l’argent dans des enveloppes blanches pour les lamas officiants, et d’autres pour le thé et les «  gompa buns  » [ sorte de petits pains qu’on servait dans le temple] comme ils les appelaient. C’était une somme très modique. La gompa était pleine de petits moines et d’occidentaux. Lama Lhundrup était umzé (maître de chant), Lama Zopa Rinpoché était sur le trône. Lama Yéshé, avec un gros paquet d’encens allumé dans la main, déambula pendant toute la cérémonie. Je pensais qu’il en était toujours ainsi parce que c’était ma première poudja. Mais j’appris par la suite que c’était tout à fait inhabituel. Tandis que, dans le fracas des cymbales, le rythme incompréhensible des chants se poursuivait, je faisais la « vibualisation » que Lama m’avait enseignée. Je n’y comprenais rien mais je me sentais vraiment à l’aise, et après coup, heureuse avec le sentiment d’avoir été utile d’une certaine façon. Je décidai de suivre le cours qui approchait, non parce que je pensais que Lama Yéshé était chouette, ou que je voulais devenir bouddhiste -j’avais déjà assez de boulot à essayer de ne pas être catholique ! - mais parce que je savais que cela demandait une discipline morale qui m’aiderait à décider s’il y avait vraiment dans la vie plus excitant que l’acide ou le haschich népalais noir.


Les deux semaines suivantes, continuant de visualiser mon père comme conseillé, je remarquai qu’il apparaissait plus jeune et en meilleure santé. Il commençait à ressembler à ce qu’il était sur sa photo de mariage. Était-ce pure imagination de ma part ? Je fréquentais alors le cours depuis un certain temps quand je découvris que je ne pouvais quasiment plus me concentrer. Puis un jour, il me fut même impossible de le faire apparaître. J’avais beau essayer de « vibualiser » de toutes mes forces, il ne revenait pas.


Je n’avais jamais besoin de chercher Lama Yéshé car il apparaissait toujours en face de moi au moment où j’avais envie de lui parler. Quand je lui racontai que mon pouvoir de concentration s’était totalement évaporé, il me regarda droit dans les yeux, tapa son front contre le mien et dit : « Il est parti maintenant ; rené ! » Alors j’arrêtai de pleurer. Je ne savais pas trop quoi faire de tout ça mais c’était la première fois de ma vie que j’avais un sentiment positif vis-à-vis de mon père."


  Fermeture estivale du centre parisien


Comme chaque année, le centre de Paris ferme ses portes en été.
Nous vous retrouverons lors de la journée portes ouvertes qui aura lieu le samedi 2 septembre.

 

Rencontre avec  Louise


"Immerge-toi  complètement dans la pratique, dans la déité"
Résidente du Canada, Louise est une pratiquante du tantra de Kalachakra depuis de nombreuses années. Elle guide une pratique hebdomadaire du gourou yoga de Kalachakra en ligne. Propos recueillis par Arnaud

 

 

Comment t’es-tu retrouvée dans le bouddhisme ?

À quinze ans j’ai écrit sur un bout de papier : « Un jour je vais rencontrer le Dalaï-Lama ». 30 ans plus tard, j’y suis arrivée. 


J’ai grandi dans une famille qui m’a transmis une vision bienveillante et compassionnelle du monde. Mes parents étaient très impliqués dans le mouvement coopératif et communautaire. Formée en arts de la scène, j’ai évolué dans ce milieu en m’impliquant dans l’accès à la culture pour tous.


Quand j’étais jeune, des lectures m’ont amené au bouddhisme : Carl Jung, Krishnamurti, le lamrim, les Maitres de Nalanda et les écrits du Dalaï-Lama. On trouvait curieux que je ne lise jamais de romans. À 20 ans, un collègue m’a introduite à la méditation. 


Ma première retraite de méditation a eu lieu au monastère Gampo fondé par Péma Chodron au Cap Breton, dans l’est du Canada. En 2004, j’avais 45 ans lorsque le Dalaï-Lama est venu au Canada (à Toronto) pour accorder l’initiation de Kalachakra. C’était la première d’une série de plus de dix rencontres avec Sa Sainteté. À Gampo, on m’avait préparé en me suggérant des lectures : Jeffrey Hopkins, Alex Berzin et Thubten Jinpa. Depuis, Kalachakra est devenu ma seule pratique. 


À Montréal, aucun centre bouddhiste n’enseignant le Kalachakra, je joins alors la seule institution d’enseignement en Amérique, le Monastère Namgyal du Dalaï-Lama à Ithaca dans l’État de New York. Sa Sainteté supervise notre groupe d’étude et donne les grandes lignes de la pratique chaque année. On l’a rencontré trois fois. On a aussi eu la chance d’étudier pendant deux ans avec Guéshé Drakpa. Avant la pandémie, on faisait annuellement la grande retraite du Mandala du corps, de la parole et de l’esprit, accompagné des moines de Dharamsala qui y construisaient le Mandala de sable de Kalachakra.


Liée d’amitié avec Thubten Jinpa (le traducteur principal de Sa Sainteté le Dalaï-Lama), mon voisin à Montréal, nous avons travaillé à accueillir au Canada la Mind & Live Conference (réunissant les neuroscientifiques et les bouddhistes). Matthieu Ricard s’était également impliqué. Malheureusement, on a « déménagé » la conférence à Dharamsala, pour cause de santé de SSDL. C’est dans ce cadre que j’ai eu une audience avec Sa Sainteté. Je ne savais pas quoi lui demander et Matthieu Ricard m’a conseillé de poser une question qui soit la plus ouverte possible. Ma question était : « Qu’est-ce qu’une étudiante doit savoir du Kalachakra ? »  Il a répondu : « La forme est vacuité et la vacuité est forme, voilà ce qu’est le Kalachakra ». Puis il a parlé pendant une demi-heure.

Et comment s’est fait le contact avec le centre ?

C’est à Bodhgaya en 2017, lors de l’initiation de Kalachakra par SSDL où notre groupe de Namgyal se trouvait tout à côté de votre groupe du Centre Kalachakra. Quel hasard ! On était 250 000. Je me suis présentée à Vénérable Élisabeth qui m’a gentiment invitée : « Si tu viens à Paris, viens nous voir » ! Mon plus grand bonheur a été l’accès à des textes en français. 


Pendant la pandémie, lors d’une audience sur Zoom, Sa Sainteté nous a enseigné que « le monde vit une grande détresse, allez-y avec votre cœur ». Thubten Jinpa m’a recommandé le  “Cultivating Compassion Training” qu’il a créé à la Stanford University. Depuis, j’ y enseigne toutes les semaines. Parfois Jinpa se joint à nous. 


Et qu’est-ce que tu fais avec le centre ?


Alors que j’annonçais à Vénérable Élisabeth que je passerai deux mois à Paris pour y rédiger un livre sur la méditation, elle m’a dit : « J’ai une bonne nouvelle pour toi, Jhado Rinpoché vient à Paris pour donner l’initiation de Kalachakra. Tu te joins à nous ? »  


Que vous ayez reçu l’initiation à Paris par un très grand maitre est fantastique. La puissance de l’initiation vous donne la force de Kalachakra, la pureté infinie que vous incarnez progressivement. Kalachakra est la mère de tous les tantras. 


Sachant qu’on doit pratiquer régulièrement après avoir reçu l’initiation, on a discuté avec Vénérable Elisabeth et on s’est dit, “pourquoi ne pas commencer dès maintenant” ? Ainsi, j’anime la pratique sur zoom chaque mercredi. De plus, Christian Fisher va guider à Saint-Cosme une retraite sur le Guru Yoga, puis une longue retraite du Mandala de l’esprit en 6 semaines en octobre. Par la suite, il dirigera la pratique hebdomadaire sur Zoom.


J’encourage vraiment les participants de Kalachakra à s’inscrire aux retraites. La retraite, c’est la base pour comprendre la déité, pour l’incarner. Alors, la pratique hebdomadaire sur zoom prend tout son sens. Il ne faut pas penser tout comprendre tout de suite. Encore aujourd’hui après toutes ces années, il y a des choses que je découvre, des choses qui s’ouvrent. 


Un mot de la fin ?


Immerge-toi complètement dans la pratique, dans la déité. C’est très puissant. Merci de me donner cette opportunité de pratiquer avec vous. 


Séquence rétro : dans les archives du centre Kalachakra


Chaque mois, nous ressortons du grenier une photo qui nous rappelle de beaux moments.

Un bien affectueux moment... Son Éminence Ling Rinpoché et Lama Zopa Rinpoché.

Puissent leurs continuums respectifs être favorables !  

  

La lettre de la fpmt

Bel été à tous et à toutes !


Toute l'équipe du centre Kalachakra vous souhaite un excellent été et vous donne rendez-vous au centre de retraite.

Prochain Kalachakra Info : le 15 septembre.

Bon été... bonnes études... et bonnes pratiques ! Tashi Delek !