Kalachakra Info
Novembre/décembre 2023
Paroles de Maîtres, Lama Thoubten Yéshé
"La méditation : avec la compréhension, le contrôle vient facilement et naturellement "
Ce texte est tiré du livre "Universal love" (
Amour universel
), une compilation des enseignements de Lama Yéshé concernant le "yoga de Maitreya",
qu'il a donnés à l'Institut Maitreya (Pays-Bas) en 1981. Arrangements et traduction par Franck.
"Nous méditons pour observer le fonctionnement de notre esprit, et non pour modifier nos pensées, notre philosophie de vie, ou pour essayer une fantaisie orientale. Nous méditons pour investiguer notre énergie fondamentale, l’énergie du corps, de la parole et de l’esprit : ce qu’elle est, d’où elle vient, pourquoi prend-elle telle ou telle direction. Ce n’est pas une recherche tournée vers l’extérieur, c’est une analyse de notre propre esprit, voilà pourquoi c’est si important.
Mener une investigation de notre nature profonde, de la réalité de notre esprit et de notre vie, ce n’est pas quelque chose d’ordre simplement religieux. On ne peut pas nier que nous possédons un corps, une parole et un esprit - nous faisons leur expérience tout le temps. Nous vivons dans leur champ d’énergie. Analyser notre propre énergie pour comprendre sa véritable nature, c’est vraiment de la plus haute importance [...]
Partir investiguer l’esprit n’exige pas de grands changements dans nos habitudes, dans la manière de travailler, de se nourrir ou de dormir. Cependant, l’esprit incontrôlé est étroitement associé aux activités de la vie de tous les jours, et il cause les conflits intérieurs que nous expérimentons tout le temps. Il est donc essentiel que nous comprenions la nature de notre esprit et de nos attitudes mentales ; c’est crucial.
L’esprit est comme un générateur central qui fournit tout l’électricité d’une grande ville ; c’est l’énergie mentale qui détermine si les actions du corps, de la parole et de l’esprit sont positives ou négatives, causes du bonheur ou de la souffrance. Toute l’énergie du corps, de la parole et de l’esprit vient de l’esprit. C’est pourquoi le bouddhisme insiste toujours sur l’importance de connaître sa nature essentielle et sur la manière dont elle produit à la fois des comportements contrôlés et incontrôlés [...]
Nous allons découvrir, peut-être avec surprise, que la méditation nous permet de contrôler de petites choses que nous ne pouvions pas contrôler auparavant. Ceci nous encourage à aller plus loin. Nous réalisons que, loin d’être faibles, nous avons un potentiel et des aptitudes fantastiques. Nous arrêtons de penser, “c’est sans espoir, je ne peux rien y faire”, et arrêtons de compter sur les autres pour qu’ils fassent tout pour nous. D’un point de vue bouddhiste, l’esprit qui compte sur les autres est faible.
À travers la philosophie, la psychologie et la méditation, le bouddhisme tente de nous faire devenir notre propre psychologue, afin que, quand les problèmes surviennent, nous puissions les diagnostiquer et les résoudre par nous-mêmes. C’est vraiment l’essence de ce que le Bouddha a enseigné. Tout ce qu’il a enseigné a pour but de nous amener à la sagesse-connaissance dont nous avons besoin pour comprendre notre vie quotidienne, en sachant comment notre esprit fonctionne.
Les psychologues occidentaux essaient également de résoudre les problèmes de leurs patients, mais pas en faisant d’eux leur propre psychologue. Les patients qui ont des problèmes mentaux ont besoin de réaliser la nature de leur maladie ; c’est alors qu’ils peuvent appliquer le bon antidote. Si la cause réelle de leurs problèmes demeure cachée, il n’est pas possible de les résoudre. Nous devons réaliser la nature de nos propres problèmes.
Par ailleurs, la méditation ne signifie pas de s’asseoir tout seul dans un coin et de ne rien faire ; vous pouvez méditer en étant physiquement actifs. Vous pouvez être complètement conscient alors que votre corps bouge, vous pouvez observer comment votre esprit communique avec le monde des sens, comment il interprète les objets qu’il perçoit, etc. Ça aussi, c’est de la méditation.
En général, quand nous marchons dans la rue, que nous communiquons avec les autres ou que nous faisons quoi que ce soit, nous laissons inconsciemment des empreintes dans l’esprit, des empreintes qui se transformeront plus tard en problèmes. On appelle ça le karma. La plupart du temps, on est inconscient de ce que nous faisons ; c’est le principal problème. La méditation peut nous réveiller et nous empêcher d’être endormis toute notre vie. On pense que lorsqu’on travaille, qu’on interagit avec les autres etc, on est réveillé, mais à un certain niveau, on est toujours assoupi. Vous verrez cela si vous creusez sous la surface. Avec la compréhension, le contrôle vient facilement et naturellement.
Par nature, l’esprit incontrôlé, indiscipliné, est l’opposé de la sagesse-connaissance et de la joie. Sa nature est l’insatisfaction. Quand vous contrôlez votre esprit au moyen de la sagesse, vous créez l’espace nécessaire qui permet de découvrir la paix et la joie. Votre vie devient pleine de sérénité et de bien-être, et d’une certaine manière protégée des hauts et des bas du monde extérieur. Vous vivez votre vie avec plénitude, en cessant de blâmer des facteurs extérieurs quand des problèmes surviennent (“je suis malheureux à cause de ce qui se passe dans la société ; je souffre à cause de ce que je vis”).
En réalité, vous avez de nombreuses raisons d’être heureux, mais votre esprit faible ne voit pas qu’il vous est possible d’être heureux. La sagesse-connaissance est l’antidote à l’esprit faible ; elle soulage la déprime ou la dépression, et donne la réponse à tous vos problèmes. La sagesse-connaissance est le chemin de la liberté intérieure, de la libération et de l’Éveil.
Ainsi, grâce à la méditation vous pouvez découvrir comment l’esprit égocentré de l’attachement est la cause de toute maladie mentale et de toute frustration, et comment changer votre attitude [mentale , ajout du traducteur ] peut rendre votre esprit sain et donner à votre vie un but et un sens. Vous avez besoin de changer vos préoccupations excessives et votre égocentrisme (“je vais peut-être tomber malade, il va peut-être arriver ceci ou cela…”), et [les transformer en] un esprit entraîné dans lequel on consacre sa vie au bien des autres. L’attachement et l’égocentrisme sont le fait d’esprits obsédés. L’esprit obsédé est forcément étroit. L’esprit étroit ne mène qu’à des problèmes.
Dans les enseignements du Mahayana, il y a un esprit que l’on nomme bodhicitta , ce qui signifie le passage d’une attitude obsédée par soi-même (“j’ai chaud, j’ai froid, je suis comme ci, comme ça”) à un esprit orienté vers la compassion vis-à-vis d’autrui, un engagement total pour le bienfait de tous les êtres sensibles. Ce type d’attitude entraîne automatiquement la sérénité et la joie dans l’esprit ; tout ce que nous faisons devient riche de sens et empli de joie.
Sans cette attitude, tout ce que nous voyons sont nos propres obsessions égocentrées, fruits de notre imagination. Dans ce cas, il est très facile d’être malheureux et déprimé. La déprime et la joie ne viennent pas de l’extérieur, mais de la manière dont nous dirigeons l’esprit ; elles ne viennent pas du changement de notre vie mais du changement de notre motivation. La motivation qui se trouve derrière une action est beaucoup plus importante que l’action elle-même [...]
Agir avec attachement vis-à-vis de son propre bonheur sur la base d’un soi imaginé, amène frustration et conflit intérieur, alors qu’un engagement total au bienfait d’autrui amène apaisement, joie et beaucoup d’énergie à l’esprit.
Les occidentaux mettent trop d’accent sur l’action physique. Par exemple, beaucoup considèrent comme religieux le fait de donner aux pauvres ou à des œuvres charitables, mais bien souvent il ne s’agit que d’une fantaisie de l’ego. Leur don, au lieu d’être un antidote à l’insatisfaction et à l’attachement, ne fait qu’augmenter les causes de l’insatisfaction et de l’égocentrisme ; cela n’a rien à voir avec la religion. Ce type de personnes pensent à l’idée religieuse selon laquelle il est bon de donner et ils pensent qu’ils donnent, mais d’un point de vue bouddhiste la charité n’est pas ce que vous donnez mais pourquoi et de quelle manière. La vraie charité dépend de la motivation - donner sans attachement ou l’attente de quelque chose en retour. Ce type de don libère automatiquement l’esprit. Donner avec l’espoir d’obtenir quelque chose en retour est de la nature du conflit intérieur.
Nous devons donc regarder attentivement nos actions religieuses supposées, afin d’être sûrs qu’elles apportent un réel bénéfice et non pas davantage de confusion pour les autres et pour nous-mêmes. Pour être sûr que nos actions sont positives, au moment de les faire nous méditons sur la nature ultime de la réalité, ou de ce qu’on appelle parfois le “cercle des trois” : sujet, objet et interaction. C’est ainsi que nous rendons tout ce que nous faisons une vraie cause de libération de la souffrance."
Le billet de la directrice
"Prier pour que le monde retrouve une paix durable et que la compassion se développe"
Chers amis du Dharma et du centre Kalachakra,
Ce fut un réel plaisir de se retrouver le samedi 4 novembre pour la journée consacrée à la “descente de Toushita”, afin de pratiquer, méditer et prier tous ensemble. La journée du Lhabab Dutchen est célébrée pour rendre hommage à l’acte de compassion du Bouddha Shakyamuni qui choisit de retourner sur terre, après avoir enseigné à sa mère la précieuse doctrine. Cette commémoration nous aide à nous souvenir des réalisations du Bouddha et à nous sentir plus proches de lui. La descente du Bouddha sur terre signifie son accessibilité, son retour dans notre monde et la continuation de la propagation du Dharma ici-même.
Cette journée est également particulièrement propice car le mérite de nos actions est multiplié par cent millions. La descente du Bouddha nous inspire à respecter le Dharma dans tout ce que nous faisons, qu’il s’agisse d’aider les autres, de prier, de chanter, d’exprimer sa dévotion, de méditer ou de faire des offrandes, avec le même esprit de compassion que le Bouddha a manifesté.
Dans ce monde d’aujourd’hui si agité, il est important de penser à des actes positifs généreux et emplis de compassion. Il est aussi utile de prier pour que le monde retrouve une paix durable, que tous les conflits s’apaisent et que la compassion se développe. Tourner son esprit dans cette direction est si précieux.
Belle fin d’année à tous et à toutes !
De chaleureux partages lors de la dernière rencontre interreligieuse
Le 1er novembre a eu lieu la dernière rencontre interreligieuse organisée par le centre Kalachakra et la Fontaine aux Religions.
Un rendez-vous d'autant plus important que nous traversons actuellement une situation géopolitique et sociale tendue,
sur fond de tensions entre les communautés religieuses. Témoignage par Franck.
Le dialogue entre les différentes religions a toujours été recommandé par Sa Sainteté et Lama Zopa Rinpoché. C’est l’occasion de faire se rencontrer, sans aucun prosélytisme, les publics de différentes croyances (ou non-croyances), ainsi que leurs représentants. C’est aussi l’occasion de cultiver l’écoute, le partage, la compréhension de l’autre et la tolérance. Deux fois par an, le centre accueille un public varié, qui écoute et échange avec des personnalités représentant leur propre spiritualité : un imam musulman, un rabbin juif, un pasteur protestant, un prêtre catholique, une moniale bouddhiste (Vénérable Élisabeth), un représentant de l’Humanisme. Quand c’est possible, un responsable hindou est aussi présent.
En règle générale, l’ambiance est chaleureuse et conviviale. Mais on pouvait s’interroger sur l'atmosphère et la teneur de ce rendez-vous du 1er novembre, dans un contexte où la situation au proche-orient est vraiment difficile, et alors que nous recevions pour la première fois le rabbin d'une synagogue du quartier. On pouvait aussi se poser la question de l’affluence en ce jour précis, alors que non loin de Paris, la tempête Ciaran commençait à faire sérieusement parler d’elle.
Eh bien, une fois de plus la rencontre a été un vrai succès. Une cinquantaine de personnes venant du nord-est parisien étaient présentes, et elles ont écouté avec beaucoup d’intérêt le partage de chaque intervenant. En particulier, Cheikh Achour nous a bien fait rire autour du thème choisi, le don, en assurant que “si vous faites un don, soyez assuré que Allah va vous rembourser” ! Dans un deuxième temps, chaque membre du public a pu s’exprimer lors de groupes de discussion, et présenter son ressenti, son questionnement ou son vécu.
L’évènement s’est achevé de manière très conviviale, autour d’un buffet offert par les organisateurs. Ce qui m’a le plus réjoui, c’est de voir le cheick musulman et le rabbin juif échanger entre eux, avec me semble-t-il, beaucoup d’ouverture, d’intérêt et de chaleur.
Rendez-vous en mai 2024, pour le prochain rendez-vous interreligeux au centre Kalachakra !
Big Love - Morceaux choisis - #26
L'initiation de Vajrasattva
Chaque mois, nous vous proposons un extrait en français de "Big Love", la fameuse biographie de Lama Yéshé (Traduction par Michelle).
L'extrait suivant évoque des anecdotes aussi inspirantes que cocasses, à propos du quotidien à Kopan au milieu des années 1970...
Le Dharma semblait devoir être en mesure de guérir tout problème humain. Il se racontait partout qu’accomplir une retraite de Vajrasattva, à savoir réciter 100 000 fois le long mantra de Vajrasattva à cent syllabes, pouvait tout purifier. « Il n’existe aucune négativité que l’on ne puisse purifier, » disait Lama Yéshé. En avril, une vingtaine parmi les étudiants les plus anciens reçurent de Lama l’initiation d’Hérouka Vajrasattva et les enseignements, qu’il donna après le cours. Ils prirent aussi l’engagement d’accomplir une retraite de trois ou quatre mois durant la période de mousson suivante.
Hérouka Vajrasattva fut l’une des pratiques de cœur de Lama toute sa vie. Aussi, ses enseignements sur le sujet étaient-ils fondateurs et primordiaux dans sa vision pour le développement spirituel de ses étudiants. La pratique d’Hérouka Vajrasattva était issue du tantra de Chakrasambara, celui-ci étant la principale déité de méditation de Lama Yéshé.
[…] L’objectif de tous les types de pratiques de Vajrasattva est la purification des négativités et obscurcissements dans l’esprit, et des empreintes karmiques issues des mauvaises actions passées. Pareilles méthodes yogiques sont en mesure de fonctionner parce qu’elles opèrent dans une compréhension profonde du karma, la loi psychologique de cause à effet, et qu’elles utilisent les quatre pouvoirs d’opposition.
[…] Lama recommandait fortement les retraites de groupe, plus bénéfiques pour les débutants que les retraites solitaires. En effet, du fait de leur inexpérience, les nouveaux étudiants pouvaient s’avérer plutôt névrosés en cours de retraite. Incapable de maintenir un équilibre, ils avaient tendance à devenir ou trop tendus ou trop relâchés.
Les avis personnels de Lama Yéshé quant aux retraites variaient d’un individu à un autre. À quelqu’un qui lui demandait à faire une retraite, Lama répondit simplement : « Pour quoi faire ? »
Un newyorkais, Bernard Handler, qui avait terminé son 3ème cours de Kopan, voulait faire une retraite solitaire. « Mais je suis en train d’organiser cette retraite de groupe juste pour toi, dear ! » s’exclama Lama. Mais Bernard était déterminé à la faire seul, Lama lui donna donc quelques conseils sur la façon de gérer poux et puces. « Il sortit une petite boite de DTT et dit : « nous, Lamas, procédons ainsi », se rappelait Bernard. Cela ressemblait à une pub de télé. Il aspergea un peu de poudre autour de lui en cercle et dit quelques prières qui encourageaient les bestioles à gentiment s’en aller sur le champ. « De cette façon, je ne serai pas impliqué dans leur mort, dit-il. Mais je ne pouvais pas agir ainsi. Je ne voulais même pas être en possession du moindre DTT. »
Certains Occidentaux prenaient leur vœu de ne tuer aucun être très à cœur, y compris lorsqu’il s’agissait des parasites qui infestaient souvent leurs intestins. Lama les informa que, s’ils s’autorisaient à devenir trop malades pour méditer, ils ne seraient vraiment pas d’un grand secours pour les êtres. Quand on fait des choix éthiques, on doit toujours mesurer le bénéfice entre telle alternative et telle autre.
[…] Pèndé et Tcheutak qui pensaient aussi à faire la retraite de Vajrasattva, demandèrent à Lama s’ils devaient repartir dans les montagnes pour ce faire. « Il nous jeta un regard du genre, ‘mais c’est quoi ce délire, qu’est-ce que ça peut faire où on fait la retraite ?’ dit Pèndé. Et on a explosé de rire tous les deux. »
[…] Ngawang Tcheutak tenait toujours la boutique de Kopan et conduisait la jeep. « Un jour que je partais au garage, j’entendis Lama Yéshé m’appeler : Tcheutak. « Tout s’immobilisait instantanément quand Lama m’appelait, se rappelle Tcheutak. Je revins sur mes pas et il dit : « Comment vont les choses, dear ? As-tu eu des nouvelles de Lise ? » (Lama avait voulu que Tcheutak soit ordonné sans rompre avec sa femme ni cesser d’assumer ses enfants). Elle était de retour au Danemark et je venais juste d’avoir une lettre d’elle dans laquelle elle disait que je serais toujours son mari, qu’elle m’aimait et me respectait. J‘avais entrepris de lui répondre, suggérant qu’elle devait me considérer comme mort et se trouver un nouveau mari capable d’apprécier une femme et une famille de qualité, parce que je n’étais pas de ceux-là. Je parlai à Lama de ces lettres et il dit : » N’écris pas cela. Dis-lui plutôt : Chère Lise, je t’aime énormément. Tu me manques ainsi que mes fils. S’il te plaît, viens me rejoindre pour le prochain cours de méditation en novembre. » Hé bien, pensai-je, si mon ordination y survit, ce sera plutôt surprenant ! »
Tcheutak coinça un jour Lama qui sortait d’un enseignement sous la tente, bien déterminé à lui montrer l’un des livres de Carlos Castaneda. « Lama, vous devez lire ce livre, » lui dit-il avec enthousiasme. Lama prit le livre des mains de Tcheutak, le frappa sur la tête avec en disant : « Je (coup) n’ai (coup) pas (coup) besoin (coup) de lire (coup) ce livre (coup fort) ! »
Décembre au centre Kalachakra
Retrouvez ci-dessous le tableau du programme de décembre,
puis les suggestions d'Arnaud concernant les évènements marquants.
Décembre au centre Kalachakra
Voici les événements incontournables de la fin de l'année au centre Kalachakra :
Du 1er au 3 décembre , Vénérable Gyaltsen guide une retraite sur l'ouverture du cœur pour nous entraîner à développer un amour et une compassion sans limite. Cette retraite est particulièrement recommandée pour les étudiants de DB qui étudient en ce moment la manière de développer la bodhicitta, mais elle est aussi bien sûr essentielle pour tous les étudiants du centre, qu'ils soient bouddhistes ou non. Inscription ici : https://centre-kalachakra.com/event/l-ouverture-du-coeur-2023-12-01-2023-12-03-2177/register
Le jeudi 7 décembre de 19h30 à 21h, nous célébrons le parinirvana de Lama Tsongkhapa . C'est l'occasion de faire une pratique du gourou yoga de Lama Tsongkhapa (Ganden la Gyama), de faire des offrandes de lumière, de nous rappeler des événements de la vie de cet incroyable maitre et de méditer sur ses enseignements. Cela nous permettra de recevoir l'inspiration du créateur de notre lignée qui nous a donné le précieux lamrim. Pour en savoir plus : https://centre-kalachakra.com/event/journee-de-lama-tsongkhapa-2023-12-07-2145/register
Du 8 au 10 décembre, Didier, notre talentueux chef à Saint Cosme nous montre comment développer une cuisine respectueuse des êtres vivants et de la planète, tout en étant délicieuse. Plus d’infos ici : https://centre-kalachakra.com/event/cuisine-bienveillante-le-vegan-pour-les-nuls-2023-12-08-2023-12-10-2180/register
Le dimanche 17 décembre, Vénérable Gyaltsen guide une nouvelle journée de méditation sur la voie . C'est devenu un rendez-vous régulier pour ceux qui veulent consacrer une journée à la méditation, comme une mini retraite à Paris. Cette fois, la journée portera sur le développement de la compassion. Plus d’infos ici :
https://www.centre-kalachakra.com/event/meditations-sur-la-voie-2023-12-17-2107/register
Du 26 décembre au 7 janvier, Vénérable Gyaltsen guide une retraite de lamrim , avec possibilité de continuer une ou deux semaines sans être guidé. C'est l'occasion de méditer en profondeur dans le cadre d'une retraite sur les différents sujets de la voie qui mène vers l'Éveil. Plus d'informations : https://centre-kalachakra.com/event/retraite-sur-la-voie-graduee-de-l-eveil-semaines-1-a-4-2023-12-26-2024-01-21-2182/register
Et le 31 décembre c'est notre nuit annuelle de Tara pour finir l'année 2023 et commencer l'année 2024 de la manière la plus constructive possible avec de nombreuses offrandes, prosternations, circumambulations et récitations de mantras. Pour en savoir plus : https://centre-kalachakra.com/event/nuit-de-tara-2023-12-31-2024-01-01-2143/register
Rencontre avec Nathalie
"Je suis très contente d'être au centre. C'est comme un cadeau venu du ciel."
Comment t’es tu retrouvée impliquée au centre ?
Je suis venue au centre en septembre de l’année dernière, puis j’ai commencé à suivre des activités en ligne. Il y avait tellement d’activités que j’étais perdue. Cela me donnait envie de faire beaucoup de choses mais le temps est limité. J’ai pris rendez-vous avec Elio (activité “À l’écoute”) pour voir par quoi commencer. C’était aussi l’occasion de découvrir le centre. J’ai été très bien accueillie et il m’a donné de très bons conseils. J’apprécie beaucoup que chacun puisse choisir son propre parcours sans pression.
Après ça, j’ai commencé à fréquenter le centre en présentiel. Cela m’a donné l’occasion de rencontrer Vénérable Gyaltsen que j’avais déjà entendu en suivant DB en ligne.
J’étais aussi très intéressée par la retraite de Nyoung Né. Intéressée mais aussi un peu inquiète… J’ai demandé à plusieurs personnes ce qu’il fallait faire pour s’y préparer. Depuis, j’ai suivi 2 nyoung nés. La première fois, c’était un peu compliqué. Il y avait tellement de choses à faire, visualiser, se prosterner, réciter des mantras… que pour moi, l’objectif c’était de ne pas décrocher ! Je me suis sentie mieux la deuxième fois. J’aime beaucoup cette pratique.
À Paris et à Saint Cosme, l’accueil est tellement bon qu’on a l’impression d’être chez soi. Les gens qu’on rencontre sont tellement sympas que c’est comme si on les connaissait déjà. Cela crée un lien très fort.
Je suis aussi intéressée par la pratique de vipassana. J’avais fait une retraite en ligne avec un autre centre pendant le covid et ça m’avait beaucoup aidé. J’ai aussi suivi la journée d’introduction à vipassana avec le centre Kalachakra.
Depuis septembre je travaille à l’accueil, et je me sens encore un peu plus intégrée dans la famille Kalachakra. Cela me permet de mieux connaitre les personnes que j’ai croisées pendant un an, et aussi d’avoir une meilleure vision d’ensemble du programme.
Je suis très contente. C’est comme un cadeau venu du ciel. Je me sens très bien au centre. Le lieu lui-même est très apaisant.
J’ai été très accompagnée depuis mon démarrage. Elio m’explique très patiemment. Franck a aussi proposé de m’aider. Il y a toujours des personnes pour me renseigner quand j’ai des questions. C’est comme ça que j’apprends progressivement.
Et avant de rencontrer le centre Kalachakra ?
J’ai toujours été attirée par le spirituel et par cette idée qu’il y a eu d’autres vies avant cette vie. Je cherchais un lieu pour être guidée. Le bouddhisme c’est quelque chose qu’il faut apprendre. Plus on apprend et plus on découvre qu’il y a à apprendre. En particulier, j’étais intéressée par la pratique de vipassana. J’ai cherché sur internet et j’ai trouvé un lieu qui proposait un week-end en ligne pendant le confinement. Cela a été mon premier contact.
Racontes-nous un peu ce que tu fais au quotidien pour le centre ?
Je fais beaucoup d’accueil pendant les activités du centre. Je réponds au téléphone, j’accueille les personnes. Je renseigne sur les activités et comment y accéder. Par exemple, pour le yoga du méditant on me demande s’il y a des mouvements corporels ou s’il faut une tenue spéciale. Quand je ne sais pas, j’oriente vers quelqu’un qui sait.
Les personnes qui viennent au centre sont très sympas et souriantes. J’essaie autant que possible de rassurer, de trouver des solutions. Très souvent le contact est positif et ça facilite les choses.
Pour la comptabilité, il y a un outil spécial pour saisir. Elio me montre, et j’ai aussi suivi une formation. Cela me plait. Tout se fait doucement, étape par étape. C’est presque une méditation.
Un mot pour conclure ?
J’ai de la chance d’être dans un lieu comme le centre Kalachakra. Les personnes sont dans une communication juste : ouvertes et bienveillantes mais sans être collantes. Je suis toujours contente de rencontrer toutes les personnes qui viennent. C’est un grand plaisir. Alors n’hésitez pas à passer dire bonjour…
Il est possible de contacter Nathalie par l’adresse e-mail : katarzyna@centre-kalachakra.net
Séquence rétro : dans les archives du centre Kalachakra
Chaque mois, nous ressortons du grenier une photo qui nous rappelle de beaux moments.
Près de Lama Thoubten Yéshé, en bas, 2è à gauche, une jeune moniale, récemment ordonnée... Vénérable Élisabeth.
Se doutait-elle alors qu'elle allait contribuer de manière significative à implanter le bouddhisme tibétain en France ?