Kalachakra Info

Octobre/novembre 2025
 

Paroles de Maîtres, Lama Zopa Rinpoché

Le dharma, la voie vers le vrai bonheur

Cet enseignement de Rinpoché est extrait de son livre "La parfaite renaissance humaine" (traduction et arrangements par Franck).


"Un grand nombre d’étudiants occidentaux venus à Kopan ont fait ce choix car ils se sont rendus compte que les moyens d’obtenir le bonheur dans leurs pays étaient illusoires. Même ceux qui habitent des mégalopoles comme New York ont pu voir que le progrès matériel n’était pas suffisant pour connaitre le bonheur. Chaque année, il y a davantage de progrès techniques, mais jamais ces progrès n’amènent davantage de bonheur réel. Une nouvelle invention règle un problème, mais voilà que de nouveaux problèmes surgissent. Au fur et à mesure que les sociétés deviennent de plus en plus complexes, les problèmes le deviennent également.


Les étudiants occidentaux ont pu s’apercevoir qu’il manquait quelque chose aux méthodes utilisées dans les pays développés pour régler les problèmes. Ils ont ressenti une insatisfaction quant au manque de capacité des sociétés occidentales à résoudre des difficultés extérieures par des moyens extérieurs. Et ils ont senti intuitivement qu’il devait y avoir une manière profonde et pleine de sens pour atteindre le bonheur. Faire ce pas était très sage de leur part. Cela leur a ouvert les portes de la paix intérieure. Dans les rues, c’est le règne de l’affolement et la confusion, mais eux ont trouvé l’accès à un parc magnifique.


A présent, avec cette précieuse renaissance humaine, nous avons réuni les conditions parfaites pour voir au-delà de la confusion ordinaire ; nous pouvons comprendre ce que sont la souffrance et ses causes, et voir ce qu’est le vrai bonheur et comment l’atteindre. Nous avons le dharma.


Le dharma est ce qui nous mène vers le vrai bonheur et ce qui nous éloigne de la souffrance. C’est ce qui détruit les racines de la souffrance, l’illusion et le karma. C’est le chemin à prendre, que nous nous considérions ou non comme bouddhistes. Ce n’est seulement qu’en renonçant aux causes de la souffrance, comme l’attachement, et en développant la compassion et une vision correcte de la nature des choses, que nous pourrons nous en libérer."

Découvrez l'intégralité de cet enseignement sur ce lien (en anglais).

Le billet de la directrice

Une expression de gratitude pour une rentrée réussie

"Chers amis du dharma,

Notre rentrée a été organisée dans le cadre de l’année de la compassion et du 90ème anniversaire de Sa Sainteté le Dalaï-Lama. Notre engagement en ce sens souligne notre soutien en Sa Sainteté, qui incarne avec tant d’habileté et d’authenticité la paix, la compassion et la sagesse dont notre monde a tant besoin.

Pendant une semaine exceptionnelle ouverte au grand public, chacun a pu découvrir la beauté, l’éclectisme et la profondeur de la culture et de la spiritualité bouddhiste tibétaine. En particulier, vous avez pu assister à la conception d'un magnifique mandala de sable dédié à Tchenrezi (l’aspect compassion du Bouddha), puis à son émouvante dissolution qui nous a rappelé l’impermanence de toute chose. Deux mémorables concerts ont aussi eu lieu, l’un culturel et l'autre religieux, ainsi qu’une chaleureuse journée porte ouverte pendant laquelle chacun a pu (re)découvrir le centre et ses activités ou retrouver ses frères et sœurs de dharma.

Vous avez été nombreux à assister à ces évènements et à admirer l'œuvre des cinq moines de Gyuto venus de Dharamsala (Inde) et qui ont œuvré au mandala, tout en recevant les bénédictions créées par la réalisation de ce superbe travail.

Pour le centre Kalachakra, cette rentrée est également importante car les travaux d'agrandissement et de modernisation du centre de retraite vont pouvoir commencer en ce mois d’octobre. Ces travaux permettront d’améliorer les conditions d’accueil de nos retraitants, en leur offrant davantage d’espace et de confort. Je suis heureuse de vous exprimer ma gratitude pour toute l’aide que vous avez apportée, quelle qu’en ait été la forme (bénévole, financière…)


De tout cœur,


Élisabeth"

Rétrospective de la semaine dédiée à Sa Sainteté le Dalaï-Lama


Une programmation exceptionnelle pour commémorer les 90 ans de Sa Sainteté et l'année 2025 de la compassion

Lors d'une semaine de pré-rentrée du 30 août au 6 septembre dernier, le centre s'est mobilisé avec une programmation éclectique, à la fois culturelle, informative et spirituelle. On a pu assister à la création puis à l'émouvante dissolution d'un mandala par les moines de Gyuto venus de Dharamsala (Inde), découvrir une expo-photo du parcours et des actions menées par le Dalaï-Lama jusqu'à présent, assister à un concert folklorique tibétain et un concert religieux, visionner sur grand écran des enseignements de Sa Sainteté et découvrir la nouvelle programmation de rentrée du centre parisien et du centre de retraite.

Découvrez une vidéo de la préparation du mandala, une deuxième de sa dissolution ainsi que des images résumant cette semaine, riche en découvertes, en émotions et en inspirations. Un grand merci à tous les bénévoles qui se sont mobilisés pour cette semaine exceptionnelle et mémorable, en particulier Kathrine F. pour la coordination, Sylvie H. pour sa présence régulière ou Khodom pour le montage de la première vidéo. 


  
Création du mandala (cliquez sur l'image pour voir la vidéo)

  
Dissolution du mandala (cliquez sur l'image pour voir la vidéo)

Diaporama (cliquez sur les flèches ou les miniatures pour faire défiler)

Kalachakra au Grand Stoupa de la Compassion Universelle en Australie

Un mandala de Kalachakra au plafond : une magnifique réalisation d'un souhait de Lama Zopa Rinpoché

Jhado Rinpoché a conféré une initiation du tantra de Kalachakra les 14 et 15 septembre derniers, au sein de ce grand stoupa situé à Bendigo (Australie) et dont le plafond est désormais décoré d'un mandala de Kalachakra. Découvrez le communiqué de la FPMT sur ce sujet (traduction et arrangements par Franck).

“Lama Zopa Rinpoché avait évoqué l’idée d’un mandala de Kalachakra sur le plafond du Grand Stoupa, durant sa visite en 2014”, relate Ian Greens, le directeur du Grand Stoupa de la Compassion Universelle. “En 2018, nous l’avons interrogé à propos de nos idées concernant le plafond, comme un éclairage par LED ou un plafond en verre. Aucune décision n’avait été prise, jusqu’en 2021. Le choix s’est porté sur un mandala en polycarbonate offrant rigidité, longévité, légèreté, précision des couleurs, conformité aux réglementations sur les incendies, entretien limité et coût réduit. Nous en avons parlé à Rinpoché, et il s’est réjoui du démarrage des travaux.


Couplé avec sa promotion de la paix dans le monde, le tantra de Kalachakra (signifiant “Roue du temps”) est un des systèmes de théorie et de pratique du bouddhisme tibétain parmi les plus détaillés et complets. Depuis des siècles, les différents dalaï-lamas ont eu un fort intérêt pour Kalachakra et ont perpétué la lignée des initiations de la tradition guelougpa. Toutes les grandes traditions du bouddhisme tibétain pratiquent Kalachakra. Au cours de sa vie, Sa Sainteté a conféré cette initiation 34 fois, la première fois à Lhassa en 1954, et la dernière fois à Bodhgaya (Inde) en 2017. 


Lama Zopa Rinpoché a dit qu’un plafond sous la forme d’un mandala de Kalachakra sera très important pour la paix dans le monde, et qu’une initiation de Kalachakra devrait être organisée dès son achèvement”, ajoute Ian. “Il avait demandé à Sa Sainteté une retraite de Kalachakra à deux ou trois reprises, mais à chaque fois, le Dalaï-Lama avait répondu que l’Australie était trop lointaine pour lui, sans compter les préparatifs requis par une telle initiation. Rinpoché s’est alors tourné vers Jhado Rinpoché pour conduire l’initiation à l’intérieur du Grand Stoupa. En la conférant les 14 et 15 septembre 2025, Jhado Rinpoché est heureux d’avoir pu exaucer les souhaits de Lama Zopa.”


On estime à 25 000 heures sur trois années le temps qui a été nécessaire pour réaliser le plafond du Grand Stoupa sous la forme du mandala de Kalachakra. “Le projet a été réalisé grâce aux conseils de Jhado Rinpoché, Karma Phuntsok et Andy Weber”, ajoute Ian. Il a été mené à bien par plus d’une soixantaine d’artistes bénévoles. Réjouissons-nous de tous les efforts ayant permis cette incroyable réalisation, d’autant qu’elle avait été souhaitée par Rinpoché.

Big Love - Morceaux choisis  #45


Anecdotes au Mount Everest Center (deuxième partie)

Chaque mois, nous vous proposons un extrait en français de "Big Love", la fameuse biographie de Lama Yéshé (Traduction par Michelle).

L'extrait suivant évoque certains aspects de "la méthode" de Lama Yéshé pour transformer ses jeunes disciples ! 

  

"La plupart des boys venaient des montagnes himalayennes, sauvages tels des lionceaux. Ils avaient besoin de l’amour rude de Lama. Lama Yéshé frappait souvent les boys avec son long mala de bois, ce qui horrifiait certains Injis mais Lama balayait leurs inquiétudes. « Regardez ces gosses, la chance qu’ils ont ! Ici ils passent leurs journées à faire des poujas et à pratiquer le Dharma. S’ils vivaient en Amérique, que pensez-vous qu’ils feraient ? »

Lama était aussi régulièrement exigeant sur la discipline au réfectoire des boys . « Son grand truc était qu’on ne doit pas parler en mangeant, dit l’un d’eux. S’il entendait du boucan quand il entrait dans le réfectoire, il enlevait l’une de ses sandales Dr Scholl en bois et tapait sur la tête de toute la lignée successivement. Mais personne ne pleurait car Lama Yéshé ne nous faisait pas peur. Lama Pasang, lui, s’en prenait beaucoup plus durement à nous. Quant à Lama Lundroup, personne  jamais n’eut peur de lui. Une fois, nous jouions pendant le repas quand soudain Lama Yéshé apparut derrière nous. « Vous criez pendant le dîner ! Vous manquez vraiment de bonnes manières ! » Il alla dans la réserve de légumes, prit un gros et long radis blanc et boum, boum, boum, tapa avec sur chaque tête. Le radis cassa au cinquième garçon, il alla en chercher un autre ! »

Lama Yéshé surveillait attentivement leur nourriture, s’assurant qu’elle soit propre, non grasse et qu’elle comporte chaque jour une salade. Le soir, ils avaient habituellement une thougpa (soupe) et des chapatis (galettes de pain). Lama ne voulait pas qu’ils mangent du pain occidental ni de la confiture car ils étaient de très mauvaise qualité au Népal. Quand Lama s’en allait en tournée cependant, la qualité dans la cuisine avait tendance à décliner. Lama apprenait aussi aux garçons la propreté et l’hygiène personnelle.

[…] S’endormir pendant les poujas était très courant. « Nous avions le droit de nous endormir deux fois mais si cela arrivait une troisième fois, cela signifiait une marque noire sur notre rapport de discipline, se rappelle Michael Losang Yéshé. J’appris à m’endormir en gardant le dos droit, seule la tête qui s’affaissait et un œil à demi ouvert. Une fois je m’éveillai d’un profond sommeil en sentant la présence caractéristique de Lama Yéshé dans mon dos et quelque chose de froid et lourd sur ma tête. Je réalisai que c’était l’un des grands bols d’offrandes de l’autel. Il m’avait renversé toute l’eau dessus et posé le bol sur la tête tandis que tous les Injis gloussaient derrière moi. »

Mais la vie des boys ne se résumait pas à la discipline et aux épreuves. Ils passaient de merveilleux moments avec Lama, notamment quand ils sortaient les traditionnels masques de danse. Pour le Losar (nouvel an tibétain), les garçons passaient de merveilleux moments à se pavaner avec alentour, à jouer des cymbales et à souffler dans les longues trompes tandis que Lama Yéshé leur jetait des poignées de bonbons depuis le toit de la gompa ."

   Novembre au centre Kalachakra


Retrouvez ci-dessous le tableau des activités du mois de novembre,
puis les suggestions d'Arnaud concernant les évènements marquants.   

 

Ce mois ci, voici les événements à ne pas manquer à côté de nos programmes d'étude et de nos autres activités régulières :


  • Le 11 novembre, Vénérable Gyaltsen guide en ligne une pratique du gourou Bouddha Shakyamouni et la récitation de mantra de Tchenrezi pour célébrer la descente de Toushita , un de ces jours sacrés où les mérites sont démultipliés.

  • Du 14 au 16 novembre, Anne-Sophie guide une retraite à Saint Cosme pour nous aider à aimer avec sagesse en nous aidant à réfléchir, pratiquer et intégrer les méthodes bouddhistes pour développer l'amour et la compassion.

  • Du 21 au 23 novembre, Vénérable Gyaltsen guide la retraite “ La liberté, choisir sa destinée ”, pour nous aider à comprendre et mieux prendre en compte dans notre vie quotidienne le concept de karma.

  • Du 21 au 27 novembre, Vénérable Denyeu (Elio) guide une retraite pour “ pratiquer Vajrasattva ”, la déité qui nous aide à purifier le karma négatif. Pour ceux qui ne peuvent venir pendant toute la retraite, il est possible de rester uniquement le week-end.

  • Les jeunes ont la parole ” le samedi 22 novembre de 10h à midi pour échanger sur leurs préoccupations et la manière dont ils intègrent la pratique bouddhiste dans leur vie.
    Le week-end du 28 et 29 novembre sera consacré à “ la méditation au service de la santé ”. Le samedi, le docteur Hugues Gouzènes expliquera les fondements de la médecine tibétaine et la manière dont la pratique de la méditation contribue à une bonne santé. Le dimanche, Virginie et Anne-Sophie expliqueront comment apaiser concrètement les émotions perturbatrices qui peuvent bouleverser l'équilibre de notre corps.

 Rencontre avec Sylvie H.


Syvlie H. est étudiante au centre depuis près de dix ans et elle aide régulièrement comme bénévole. Propos recueillis par Arnaud.


Comment t'es-tu retrouvée impliquée au centre ?

Pour moi, l'histoire bouddhiste a commencé quand j'avais 30 ans. C'était hier [rires]. J'aime bien la montagne et j'avais décidé de faire un beau voyage avec de la randonnée. Je voulais aller au Tibet mais il n'y avait plus de place avec l'UCPA. Je suis allé au Ladakh à la place. On est parti pendant un mois de Leh jusqu'à Srinagar. Cela m'a vraiment interpellé et les deux années suivantes, je suis allée au Népal. J'ai finalement pu aller au Tibet avec Allibert il y une vingtaine d'années pour mes quarante ans. Le dernier grand voyage, c'était à Bodhgaya avec le centre en 2023.

J'ai eu un coup de cœur immédiat avec le peuple tibétain. Je me suis ainsi retrouvée régulièrement à aller à la pagode de Vincennes pour des festivals comme celui du cinéma himalayen, ou à manifester pour la cause tibétaine...

Cela m'a emmené vers des lectures dont les livres de Sa Sainteté le Dalaï-Lama. Quand Sa Sainteté est venue en France et a enseigné à Bercy, j'y suis allé. D'ailleurs, c'est amusant, j'ai appris récemment que c'est le centre Kalachakra qui avait organisé l’évènement. 

J'avais connaissance du centre depuis 25 ans mais je n'avais jamais le temps d’y aller. Cela me paraissait un peu inaccessible. J'ai préféré faire du yoga et je m'étais même inscrite à une école de formation. C'était surtout un loisir, et je ne cherchais pas nécessairement à devenir prof de yoga. 

Toutefois, le temps passant, j'ai eu des soucis de genoux et j'ai dû arrêter le yoga. J'ai ressorti les prospectus que j'avais gardés de ma quête initiale et parmi eux, il y avait celui du centre Kalachakra. C'est comme ça que je suis arrivée au centre en 2017. 

Au début, j'étais particulièrement intéressée par vipassana, et j'hésitais à suivre Goenka. Si j'ai choisi le centre, c'est parce que la retraite couvrait aussi les différents états de notre esprit. Après la retraite, je me suis inscrite à DB que j'ai suivi régulièrement, ainsi que d'autres programmes comme les 16 attitudes ou la médecine avec Stéphane Grey car je ne voulais pas me cantonner à vipassana.

Chaque année depuis, je fais une retraite en essayant d'explorer des choses différentes ; pleine conscience, interdépendance, Vajrasattva, le dessin des traits du Bouddha, et récemment la retraite “Evam : faire l'expérience de la félicité non-duelle et de la vacuité” avec Andy Wistreich.

Rétrospectivement, le fait d’avoir été contrainte d’abandonner le yoga a été une opportunité. Il a été grandement remplacé par une compréhension des pratiques. J'ai trouvé des réponses aux questions que je me posais. Le seul aspect physique ne me suffisait plus…

Dans quoi es-tu impliquée au centre aujourd'hui ?

La semaine du mandala a été une expérience très forte pour moi. Je l'ai un peu vécue comme une retraite. J'ai assisté pendant trois jours à sa conception et j'ai pu observer la concentration et la précision des moines. Voir ce magnifique mandala s'élaborer a été un moment privilégié pour moi. Et puis alors que je commençais à m'y attacher, à le trouver si beau, l'expérience de la dissolution a aussi été très forte.

Je fais aussi la pratique de Kalachakra assez régulièrement. En ce moment, je ne suis pas d'enseignements réguliers au centre car je suis aussi les enseignements de Guéshé Damdoul en Inde. Cela m'aide beaucoup dans ma compréhension du bouddhisme avec de nombreux exemples d'application dans la vie de tous les jours.

Et tu es aussi impliquée comme bénévole ?

Oui un peu... Cela m'apporte beaucoup. Il y a eu la semaine du mandala mais j'ai aussi aidé à l'organisation technique de certains enseignements. 

Comment vois-tu la suite ?

La retraite, les grandes grandes vacances, ne sont pas loin pour moi et tout est à dessiner pour une nouvelle vie. Je ne sais pas encore précisément ce que je vais faire mais le centre aura une place. J'aimerais ainsi par exemple m'impliquer davantage comme bénévole. Pendant la semaine du mandala, nous avons projeté un film par soir et on pourrait imaginer de continuer régulièrement. On pourrait projeter un film par mois. Je serais contente de faire partie de l'équipe organisatrice. Et puis j'aimerais continuer à ouvrir mes horizons en visitant les centres FPMT des autres pays lors de mes voyages (Jamyang, Institut Lama Tsongkhapa...)

Séquence rétro : dans les archives du centre Kalachakra


Chaque mois, nous ressortons du grenier une ou plusieurs photos qui nous rappellent de beaux moments.

 Fin septembre, les étudiants du PEBA ont fêté l'anniversaire de Guéshé-la !

La lettre de la fpmt