Kalachakra Info

janvier / février 2024

Paroles de Maîtres, Sa Sainteté le Dalaï-Lama

Message de Sa Sainteté à l'occasion du nouvel an 2024

Cette photo a été prise lors d'enseignements conférés à Bodhgaya le 1er janvier 2024 . Traduction par Franck. Photo par Tenzin Choejor ((c)The office of HHDL)


"À l’occasion de cette nouvelle année, j’aimerais remercier tous ceux qui m’ont envoyé leurs vœux, et j’adresse mes salutations à tous mes frères et mes sœurs du monde entier.

Malgré les nombreux défis auxquels nous faisons face aujourd’hui, je suis optimiste sur une meilleure compréhension de la manière dont nous sommes tous interconnectés en tant qu’humanité, et que nous pouvons travailler pour créer davantage de sens dans nos vies, ainsi qu’un monde meilleur.

En tant qu’êtres humains, nous partageons le souhait d’obtenir le bonheur et d’éviter la souffrance. Nous sommes des animaux sociaux qui dépendons des autres pour survivre. Ainsi, comme je l’ai souvent dit, nous devrions travailler pour le bienfait des autres. Et si nous ne pouvons pas les aider, nous devrions faire en sorte de ne pas leur nuire. J’ai réalisé qu’aider les autres était le meilleur moyen d’assurer en nous la joie et la paix.

J’ai aussi la ferme conviction que nous ne pouvons trouver la paix dans le monde que si nous trouvons de la paix à l’intérieur de nous. Chaque être humain a le potentiel de cultiver la sérénité intérieure, et ainsi contribuer à la paix dans notre communauté mondiale.

Nous devons essayer de développer la compassion et la paix intérieure, quelque soit notre nationalité ou notre religion, nous pouvons contribuer au bien-être et à la joie de vivre de toute l’humanité. Si le siècle dernier était le siècle de la violence, il est de notre responsabilité de faire de ce siècle celui du dialogue.

À nouveau, j’adresse mes chaleureuses pensées à vous tous. Je vous souhaite un auspicieux début d’année 2024.

Mes prières et mes bons vœux vous accompagnent, 


Le Dalaï-Lama"

Le billet de la directrice

"Le partage de l'amour et de la compassion doit se faire auprès du plus grand nombre d'êtres"

"Chers amis du dharma et du centre Kalachakra,


Nous voici au cœur de l’hiver , en recherche de chaleur et de luminosité… Une autre année est passée et la durée des journées remonte, vers davantage de lumière… Impermanence…


Si on se tourne un instant en arrière et que nous regardons le bilan de l’année passée au centre Kalachakra, nous voyons que toute l’équipe s’est efforcée de diffuser sans cesse de la bienveillance et de la sagesse, c’est ce que nous ont transmis nos maitres. Quel contraste avec le chaos de la guerre et celui de la haine, parfois si présent dans le monde extérieur !


Le Dharma nous enseigne l’amour et la compassion, et le partage doit se faire auprès du plus grand nombre d’êtres. Peu importe les frontières, la couleur de peau, le sexe…


Comme le Dalaï-Lama le rappelle, “n’abandonnez jamais ! Quoi qu’il se passe à l’extérieur, nous pouvons être source de paix, nous pouvons offrir de l’amour, nous pouvons cultiver le pardon. Nous sommes tous interconnectés, et chacune de nos pensées a un impact sur tous les êtres”.


Excellente année 2024 à tous et à toutes !


Élisabeth"

Prompt retour de Rinpoché : des prières à Bodhgaya le 31/12


Une session de prières, à la fois forte et puissante, s'est tenue sous l'arbre de la Bodhi à Bodhgaya (Inde) le 31 décembre 2023,

pour le prompt retour de Kyabje Lama Zopa Rinpoché (texte de la FPMT, traduit par Franck).

  

“2500 membres de la Sangha ordonnée ont participé, dont Ganden Tri Rinpoché, Son Éminence Ling Rinpoché, Son Éminence Serkong Tsenshab Rinpoché, Kundeling Rinpoché, Osel Dorje Rinpoché, Lelung Tulkou, Woser Rinpoché du monastère de Sera Mey, l’abbé de Sera Je Khenrinpoché Geshe Tashi Tsethar, l’abbé de Tashi Lhunpo Khenrinpoché Zeekgyab Tulkou, l’abbé de Segyud Khenrinpoché Lobsang Wangdu, l’abbé de Namgyal Khenrinpoché Thamthog Rinpoché, et l’abbé de Drepung Loseling Khenrinpoché Lobsang Samten.


Ont été récitées les prières “Appeler le gourou de loin”, le “Choral des noms de Manjoushri”, le “Roi des prières” et la “Prière de prompt retour de Lama Zopa Rinpoché” écrite par Sa Sainteté le Dalaï-Lama. Le Vénérable Roger Kunsang a préparé des offrandes à l’attention des 2500 membres de la Sangha.


Cet évènement était extrêmement important et auspicieux. Il est dit que les mérites créés par toute activité vertueuse à Bodhgaya sont multipliés par huit. Ceci est dû aux bénédictions qui ont émergé suite aux activités sacrées accomplies à cet endroit par de nombreux êtres saints. Ainsi que Rinpoché l’expliquait :  


“Bodhgaya n’est pas seulement l’endroit où le Bouddha a montré l’acte sacré d’atteindre l’Éveil sous l’arbre de la Bodhi, c’est aussi là où les grands pandits tels que Nagarjuna et Asanga ont pratiqué et tant prié. De même, de nombreux grands êtres éveillés et des yogis du Tibet, de Chine, du Népal ou d’autres pays sont venus pour prier et créer des bienfaits à l’attention de nous autres êtres sensibles, afin de créer pour nous une opportunité incroyable, incroyable, de purifier le karma négatif et d’accumuler des mérites aussi vite que possible. 


C’est pourquoi c’est si important de venir pratiquer à Bodhgaya, de circumambuler autour de l’arbre de la Bodhi et d’y faire des prières. Même si vous ne connaissez pas très bien le dharma, essayez de circumambuler autant que possible. Cela rend votre vie vraiment spéciale ; la purification est alors incroyable, et cela crée tant de mérites en vue de la libération rapide des océans de souffrances samsariques et de la réalisation de l’Éveil.


Le stoupa du Mahabodhi est si précieux que si vous ne circumambulez pas autour de lui pendant ne serait-ce qu’une journée, c’est pire que de perdre des univers remplis de joyaux exauçant les souhaits, ou bien des milliards de dollars.”


De plus, avec beaucoup de réjouissance, nous informons qu’en ce premier jour de l’année 2024, les guéshés de Kopan, les lamas Gyupas et la sangha ont offert devant le corps sacré de Rinpoché au monastère de Kopan au Népal, le “Tsog hautement secret de Hayagriva”.


Puissent toutes ces puissantes prières porter leurs fruits sans délai.”



Pour participer aux prières organisées pour le prompt retour de Rinpoché, une session est organisée en ligne chaque samedi de 19h à 19h30 jusqu’à la fin janvier (cliquez ici pour plus d’infos). Tout le monde est invité à participer.

Big Love - Morceaux choisis -  #28


Suite de la tournée aux États-Unis

Chaque mois, nous vous proposons un extrait en français de "Big Love", la fameuse biographie de Lama Yéshé (Traduction par Michelle).

L'extrait suivant évoque la rencontre de "Lama" avec Chogyam Trungpa, fondateur de la lignée Shambhala.

  

Lama et Max se rendirent à l’Institut Naropa à Boulder, Colorado, sur l’invitation de son fondateur, Chogyam Troungpa Rinpoché. Si Lama Yéshé était considéré comme excentrique, Troungpa Rinpoché, lui, était perçu comme franchement scandaleux.


Le 25 juillet 1974, Lama Yéshé devait donner une conférence à Naropa, Max se rendit donc avec un peu d’avance dans la salle pour s’assurer que tout était en ordre. L’auditoire était déjà présent, à se prélasser joyeusement tout en fumant des cigarettes. À l’entrée de la salle, on avait placé une estrade avec une chaise. L’enseignante ordonna aussitôt d’éteindre les cigarettes, de remettre de l’ordre dans la salle et d’apporter un coussin pour Lama. Elle leur demanda de se lever à l’arrivée de Lama. Celui-ci mit l’accent sur le fait que la pratique doit changer notre comportement.


«  Les enseignements du Bouddha sont simples et directs. Si vous les trouvez compliqués, c’est juste que vous les avez rendus ainsi. Le remède consiste à bien regarder son esprit. Essayez d’observer vos conceptions mentales erronées et d’examiner votre énergie physique, verbale et mentale pour voir si elle est bloquée ou mal orientée. Pour y parvenir efficacement, vous devez avoir obtenu un certain contrôle sur votre esprit. Voilà pourquoi cette discipline ou règle mentale devient tellement vitale dans votre pratique.


La discipline mentale n’est pas la restriction névrotique de vos pensées. Elle n’implique pas de se coincer dans une conduite privée de naturel et de spontanéité. Elle implique plutôt de développer une conscience aiguë de tous ses actes. Doucement et graduellement, vous défaites les nœuds de vos conceptions erronées, vous libérant ainsi de l’énergie négative à laquelle vous êtes restés si longtemps fidèles. Nul besoin d’une compréhension théorique élaborée pour parvenir à vos fins. Ce qui compte, c’est que vous cessiez d’ignorer les conséquences de votre conduite.


Certains disent que l’autodiscipline empêche d’être ouvert et naturel. Ils pensent qu’il faut juste se détendre et laisser les choses couler librement. Mais agir ainsi ne va pas à l’encontre de la discipline. En fait, vous ne pouvez vraiment vous ouvrir que si vous êtes disciplinés. Il est vrai que vous devez ne plus manquer d’assurance pour être spontané, mais il est également vrai que vous ne devez jamais être irresponsable ni agir de manière irréfléchie. Quand la sagesse de la connaissance du Dharma vous a bien discipliné, vous n’êtes plus sous le puissant contrôle de vos perturbations et de l’ignorance. Si vous tentiez d’agir spontanément sans cette règle mentale, au lieu de vous ouvrir aux situations qui se présentent à vous, vous seriez aveuglés par votre propre confusion. Aussi, pour être naturel, spontané et sans complexes, devez-vous posséder la discipline qu’apportent conscience de soi et sagesse.


Les gens se plaignent qu’il est difficile de maintenir un regard continu sur les actes de leurs corps, parole et esprit. Mais cette difficulté ne tient qu’à leur ignorance de la cause et l’effet. Votre comportement actuel exerce une influence directe sur ce que vous rencontrerez dans le futur. De même, tout ce qui vous arrive aujourd’hui résulte de ce que vous avez fait dans le passé. Si vous le réalisez, vous pourrez vous rendre compte que votre situation actuelle est fondamentalement votre responsabilité, la vôtre et non celle de quelqu’un d’autre. Vous verrez que, pour l’essentiel, c’est vous qui décidez de votre bonheur ou de votre souffrance.  Si vous avez la discipline d’être bienveillant et ouvert, vous récolterez du bonheur. Si, sans réfléchir, vous êtes cruel, égoïste et obtus, vous ne connaîtrez que la souffrance. Ensuite, la discipline ne reste une corvée que tant qu’on ignore la cause et l’effet et qu’on n’a donc aucunement la motivation d’être attentif. Si vous comprenez la relation intime entre les actes et leurs conséquences pour vous et les autres, vous serez automatiquement attentif et consciencieux. Voilà ce que signifie avoir une conscience de soi.


En devenant plus conscient de vos actes, vous développez de plus en plus de sagesse. Ensuite, vous êtes vraiment en mesure de contrôler la cause et l’effet. Autrement dit, vous pouvez exercer une influence consciente sur votre karma. C’est ainsi que la conscience de soi vous permet d’être pleinement spontané et non à la merci de l’ignorance. » 


Lama et Chogyam Troungpa Rinpoché sympathisèrent immédiatement. Invité à rejoindre Troungpa Rinpoché à une réunion du CA, Lama fut introduit dans une pièce pleine d’hommes en costume cravate qui fumaient le cigare. Ce soir-là, lui et Max dînèrent avec Troungpa Rinpoché dont la conception du dîner équivalait à une abondance de vins servis avec un semblant de nourriture sur les coups de minuit. Max vit Lama Yéshé boire une toute petite gorgée de vin.


Tandis que Max et Lama quittaient l’Institut Naropa, Max ne put s’empêcher d’exprimer combien elle avait été contrariée par toute cette fumée et toute cette boisson. « N’es-tu pas en train d’émettre une critique ? répliqua Lama. Ta critique d’un bodhisattva est sans fondement. Cette opinion que tu tiens pour tellement juste est totalement fausse. »

   Février au centre Kalachakra


Retrouvez ci-dessous le tableau du programme de février,
puis les suggestions d'Arnaud concernant les évènements marquants.

 

Le 3 février 2024, François enseigne sur l'éthique dans le bouddhisme. Il s'agit d'explorer de manière très concrète comment notre manière d'agir au quotidien est un préalable indispensable à toute transformation et à la fondation d'une existence sereine et épanouie. Plus d'informations ici : https://centre-kalachakra.com/event/l-ethique-2024-02-03-2300/register

 

Le lendemain matin 4 février, François enseigne sur la nature de Bouddha. Si vous souhaitez faire l'expérience de ce qu'est le potentiel de développement de l’esprit, cette matinée qui fera une place importante à la discussion et à la méditation est pour vous. Plus d'informations ici : https://centre-kalachakra.com/event/reveiller-son-potentiel-la-nature-de-bouddha-2024-02-04-2289/register

 

Du 9 au 17 février, Philippe guide la traditionnelle retraite d'hiver de Vipassana pour nous aider à observer et comprendre notre esprit en lien avec nos sensations physiques, nos émotions et nos perceptions. Cette retraite est ouverte à tous, bouddhistes et non bouddhistes, nouveaux ou expérimentés. Inscription ici : https://centre-kalachakra.com/event/retraite-de-vipassana-2023-10-28-2023-11-05-2148/register

 

Le 10 février matin, c'est à nouveau l'occasion de se retrouver entre jeunes pour échanger. Les jeunes ont la parole ! Pour en savoir plus : https://centre-kalachakra.com/event/les-jeunes-adultes-ont-la-parole-2024-02-10-2282/register

 

L'après-midi du 10 février, on fête le Losar au centre. On se retrouve pour déjeuner puis on passera l'après midi ensemble à pratiquer et se souvenir de Lama Yéshé dont c'est le quarantième anniversaire du jour où il a quitté son corps. Pour en savoir plus : https://centre-kalachakra.com/event/losar-celebration-de-big-love-2024-02-10-2093/register

 

Du 18 au 25 février, venez apprendre à demeurer dans le calme lors de la retraite avec François. C'est l'occasion de s'entrainer à développer la stabilité détendue et l'intensité mentale, les ingrédients de shamatha. François a une grande expérience de cette méditation, il en expliquera la technique et guidera de nombreuses sessions de pratique. Plus d'informations et inscription ici : https://centre-kalachakra.com/event/demeurer-calme-shamatha-2024-02-18-2024-02-25-2183/register

 

Le 25 février, comme tous les 2 mois, Vénérable Gyaltsen guide une journée de méditation sur la voie. Conçue comme une mini retraite à Paris, elle alterne méditations analytiques, méditations de concentration, courts enseignements et conseils pratiques. Cette journée sera consacrée au lojong, la transformation des problèmes en pratique spirituelle. Plus d'information : https://centre-kalachakra.com/event/meditations-sur-la-voie-2024-02-25-2108/register

Rencontre avec  Jimmy


"Désormais je n'ai plus de conflit entre la vie spirituelle et la vie familiale ou professionnelle"
Jimmy est étudiant au centre, et il anime le programme en direction des jeunes. Propos recueillis par Arnaud.

 

- Comment t’es-tu retrouvé au centre ?


- Cela fait à peu près six ou sept ans que je suis impliqué dans le bouddhisme. C’est ma mère qui m’a amené à Dhagpo Kagyu Ling [un centre bouddhiste tibétain en Dordogne]. Elle s’intéressait à la thérapie suite à un changement professionnel il y a dix ans et cela l’a amené au bouddhisme. Elle a pris refuge et elle m’y a amené. J’ai beaucoup accroché. Moi aussi je m’intéressais beaucoup à la psychologie, et la manière d’approcher les émotions par le bouddhisme m’a fasciné. 


Ensuite, je me suis impliqué dans un centre de Paris lié à Dhagpo Kagyu Ling. J’étudiais avec Kempo Tchok Tchok et ça m’a beaucoup plu. C’est comme ça que j’ai découvert les fondamentaux du bouddhisme et la méditation. Il y avait toutefois un décalage entre mes valeurs familiales et celles des enseignants, puis avec le covid, j’ai un peu mis tout ça de côté.  


C’est toutefois en écoutant les enseignements de “Découverte du Bouddhisme” (DB) de Christian Charrier à Vajra Yogini que je me suis senti vraiment aligné. J’ai pris le cycle en cours et je l’ai suivi en ligne jusqu’au bout. Le fait que ce soit construit sous forme de programme permet vraiment d’aller en profondeur.

J’ai voulu aller dans un centre physique et je suis venu au centre Kalachakra, qui est lié à Vajra Yogini et dont j’avais entendu du bien. J’ai commencé par une retraite de pleine conscience avec Virginie, ce qui m’a énormément plu. Cela m’a permis de rencontrer plusieurs personnes avec qui je suis encore en lien. Suite à cela, je me suis inscrit pour suivre DB avec Vénérable Gyaltsen. Cela me permet d’avoir une autre approche des enseignements et c’est très complémentaire de ce que j’ai déjà fait, c’est très concret et avec l’inspiration de Lama Zopa Rinpoché. Je suis en parallèle le PEBA avec Guéshé Dakpa. 


J’ai aussi participé aux initiations offertes en 2023. Ça a vraiment renforcé le lien avec la lignée, à travers Jhado Rinpoché et Ling Rinpoché. Et puis récemment il y a eu le pèlerinage à Bodhgaya avec le centre, ce qui m’a permis de rencontrer plusieurs grands maitres, dont Sa Sainteté le Dalaï-Lama, Ling Rinpoché à nouveau, Serkong Rinpoché qui vient en septembre, le Ganden Tripa. C’était très touchant, surtout les enseignements du Dalaï-Lama. On a tous été très émus de l’entendre. Je suis vraiment très content d’avoir eu cette chance. C’était un très beau voyage qui a nourri le lien et la confiance dans ce chemin.


À mes débuts dans le Dharma, il y avait un conflit entre vie professionnelle ou familiale et vie spirituelle, comme s’il y avait un choix à faire. Maintenant il n’y a plus de problèmes à allier les deux. L’un soutient l’autre. Ce n’est plus un obstacle. On peut et il faut garder des liens avec la famille et des amis, ce n’est pas incompatible, bien au contraire.
 
Comme j’ai commencé le bouddhisme tôt, je suis tombé dans plein de pièges : le dharma qui nous arrange quand on est paresseux par exemple [rires] ou bien une indifférence qu’on justifie par le dharma. La pratique se construit au fur et à mesure et c’est difficile d’être lucide à propos de ce sur quoi il faut travailler. D’où l’importance d’étudier !


- Est-ce qu’il y a des choses sur lesquelles tu es impliqué ?


- J’ai commencé à aider pour mettre les enseignements sur la médiathèque. Je m’occupe aussi du programme “Les jeunes adultes ont la parole”. On se retrouve d’ailleurs bientôt, le dix février, pour échanger sur la manière de concilier la pratique spirituelle et la vie de jeunes adultes. Et puis j’aide aussi pour “La lettre à un ami”, le programme que Guéshé-la enseigne un mardi par mois sur le texte de Nagarjuna.


- Comment tu vois l’avenir ?  


- J’aimerais m’investir plus pour le centre. À étudier, en fonction des besoins… Le centre m’apporte beaucoup de bienfaits et de joie et c’est un lien essentiel pour moi.

Séquence rétro : dans les archives du centre Kalachakra


Chaque mois, nous ressortons du grenier une photo qui nous rappelle de beaux moments.

  Nous vous proposons de découvrir les images de groupes de retraitants à Saint Cosme en 2023.

La lettre de la fpmt