Kalachakra Info
Mai/juin 2024
Paroles de Maîtres, Sa Sainteté le Dalaï-Lama
"Une éducation du cœur"
En juin 2016, le célèbre journal américain "The Washington Post" a accueilli dans ses colonnes le fruit des réflexions de Sa Sainteté à propos des remèdes à la violence dans le monde (traduction par Franck).
"Presque 60 ans ont passé depuis que j’ai quitté mon pays, le Tibet, et que je suis devenu un réfugié. Grâce à la gentillesse du gouvernement et du peuple de l’Inde, nous les Tibétains avons trouvé une deuxième maison où nous avons pu vivre, libres et dignes, tout en maintenant vivants notre langage, notre culture et nos traditions bouddhistes.
Ma génération a été le témoin de tant de violences -certains historiens estiment que plus de 200 millions de personnes ont été tuées au cours du 20è siècle lors de conflits.
Aujourd’hui, il n’y a pas de signe de fin concernant l’horrible violence au Moyen Orient, qui a mené dans le cas de la Syrie, à la plus grande crise de refugiés en une génération. D’effroyables attaques terroristes ont engendré une peur profondément ancrée. Alors qu’il serait facile de ressentir du désespoir et de l’impuissance, il est d’autant plus important en ce début du 21è siècle, d’être réaliste et optimiste.
Nous avons de nombreuses raisons de développer l’espoir. La reconnaissance des droits humains universels, incluant le droit à l’auto-détermination, s’est élargie au-delà de ce qu’il était raisonnable d’imaginer il y a un siècle. Un consensus international grandit à propos de l’égalité hommes-femmes et du respect des femmes. Parmi la jeune génération, on constate un large rejet de la guerre comme moyen de résoudre les problèmes. Tout autour du globe, beaucoup réalisent un travail remarquable pour prévenir le terrorisme, en reconnaissant l’importance des difficultés liées à l’incompréhension mutuelle et à l’idée si dangereuse de division entre “nous” et “les autres”.
Des réductions significatives de l’arsenal nucléaire dans le monde signifient que la mise en place d’un calendrier pour davantage de réductions et ultimement l’élimination des armes nucléaires -un sentiment réitéré récemment par le Président Obama à Hiroshima au Japon- n’est plus un simple rêve.
La notion d’une victoire absolue d’un côté et la défaite de l’autre est totalement dépassée ; dans certains cas, à la suite d’un conflit la souffrance naît d’un état que l’on ne peut qualifier ni de guerre ni de paix. Inévitablement, la violence induit davantage de violence. [À l’inverse,] l’histoire a montré que la résistance non violente permet d’instaurer des démocraties plus durables et pacifiques, et qu’elle réussit mieux à faire disparaître les régimes autoritaires que la lutte violente.
Cela ne suffit pas de simplement prier. Il y a des solutions à de nombreux problèmes que nous rencontrons ; de nouveaux mécanismes de dialogue doivent être créés, tout comme des systèmes d’éducation pour inculquer des valeurs morales. Ceci doit être une base, dans la perspective que nous appartenons à une famille humaine et qu’ensemble nous pouvons relever les défis mondiaux.
C’est encourageant d’avoir vu de nombreuses personnes ordinaires dans le monde entier faire preuve de grande compassion envers le sort des réfugiés, comme ceux qui les ont secourus en mer ou ceux qui les ont accueillis et à qui ont été fournis amitié et soutien. En tant que réfugié moi même, je ressens une forte empathie pour leur situation, et quand nous voyons leur angoisse, nous devrions faire tout ce que nous pouvons pour les aider. Je peux aussi comprendre les peurs ressenties par les personnes habitant dans les pays d’accueil, qui peuvent se sentir dépassées. Ce concours de circonstances attire l’attention sur l’importance vitale d’une action collective pour restaurer une paix authentique dans les terres fuies par les réfugiés.
Les réfugiés tibétains ont une expérience de première main de la vie dans de telles circonstances et, bien que pour le moment nous n’avons pas été capables de retourner chez nous, nous somme reconnaissants pour le soutien humanitaire que nous avons reçu depuis des dizaines d’années de la part de nos amis, parmi lesquels le peuple des États-Unis.
Une autre source d’espoir, c’est la coopération sincère entre les différents pays à propos de l’évident objectif commun dans l’accord de Paris sur le changement climatique. Lorsque le réchauffement climatique menace la santé de cette planète qui est notre seul foyer, c’est seulement en considérant l’intérêt global que les intérêts locaux et nationaux seront satisfaits.
Je suis personnellement concerné par ce sujet car le Tibet est le plateau le plus élevé au monde, et c’est un épicentre du changement climatique car il se réchauffe environ trois fois plus vite que le reste de la planète. C’est le plus grand réservoir d’eau derrière les deux pôles, et la source du plus important système fluvial de la Terre, dont dépendent les dix nations les plus densément peuplées du monde.
Pour trouver des solutions à la crise environnementale et aux violents conflits auxquels nous sommes confrontés au 21è siècle, nous devons chercher de nouvelles réponses. Bien que je sois un moine bouddhiste, je crois que ces solutions se trouvent au-delà de la religion, dans un concept que j’appelle l’éthique laïque. C’est une approche de l’éducation basée sur les résultats scientifiques, l’expérience commune et le bon sens -une approche universelle pour mettre en avant les valeurs que nous partageons en tant qu’humains.
En plus d’une trentaine d’années, mes discussions avec des scientifiques, des éducateurs et des travailleurs sociaux du monde entier ont mis en exergue des préoccupations communes. Nous avons finalement développé un système qui intègre une éducation du cœur, basée sur l’étude de l’esprit et des émotions, au moyen de l’intelligence et de la recherche scientifique, plutôt que sur la pratique religieuse. Dans la mesure où nous avons besoin de principes moraux -la compassion, le respect des autres, la bonté, la responsabilité- dans tous les domaines de l’activité humaine, nous travaillons pour aider les écoles et les universités à faciliter le développement chez les jeunes de compétences sociales, d’une meilleure connaissance d’eux-mêmes et d’une meilleure gestion des émotions destructrices. Ce type d’entraînement est en train d’être incorporé dans le programme de nombreuses écoles d’Amérique du Nord et d’Europe -je travaille avec l’université Emory [à Atlanta, USA] à un nouveau programme sur l’éthique laïque qui est en cours de développement dans plusieurs écoles situées en Inde et aux États-Unis.
Il est de notre responsabilité collective de nous assurer que le 21è siècle ne reproduise pas la douleur et les bains de sang du passé. Puisque la nature humaine est fondamentalement basée sur la compassion, je crois qu’il est possible que dans les prochaines dizaines d’années, nous assistions à une ère de paix -mais nous devons travailler ensemble comme citoyens du monde."
Le billet de la directrice
"Avec la Fpmt, réjouissance, gratitude, et le fort sentiment d'être une grande famille"
Chers amis du dharma,
C’est le printemps…
ou presque ! Les fêtes de Pâques derrière nous, c’est à nouveau le passage attendu de l’hiver au printemps, de la mort à la vie, de l’ancien au nouveau…
Notre centre fait partie d’un réseau plus large de sagesse et de compassion, la FPMT, et puisque c’est une ère nouvelle qui s’ouvre depuis que Lama Zopa Rinpoché nous a quittés après des décennies d’enseignements et de conseils, nous avons cette responsabilité de continuer son œuvre. Ce fut le sujet de la réunion FPMT qui s’est tenue à Londres les 27 et 28 avril derniers. Nous y avons partagé de nombreux sujets de réjouissance et de gratitude, et ces moments fraternels profonds nourrissent notre réflexion et participent du fort sentiment d’être une grande famille.
Joli mois de mai à tous et à toutes !
Élisabeth
Un voyage dans la vallée de Katmandou, organisé par le centre
Boudhanath, pharpaing, patan, monastère de kopan... deux semaines inoubliables
Découvrez le nouveau pèlerinage organisé aux portes de l'Himalaya par le centre, et incluant 3 jours d'enseignements au monastère de Kopan avec l'actuel chef spirituel de l'école Gueloug... attention, les places sont limitées !
Découvrir le voyage
Big Love - Morceaux choisis #32
Conseils pour toutes les occasions
Chaque mois, nous vous proposons un extrait en français de "Big Love", la fameuse biographie de Lama Yéshé (Traduction par Michelle).
L'extrait suivant évoque notamment Lama Yéshé qui ne se contentait pas de conférer des enseignements très profonds. Pour répondre aux besoins de ses disciples, il donnait des conseils très pragmatiques, ce qui a donné lieu à des anecdotes cocasses.
"La sagesse profonde de Lama Yéshé ne l’empêchait pas de dispenser les conseils les plus simples et pragmatiques. « Ne reste pas assis à méditer si ton bébé pleure, exhortait Lama. Prends-le dans tes bras, ce n’est pas de la distraction. »
À un étudiant qui lui demandait la différence entre les méditations zen et tantrique, il répondit : « Après une méditation zen, si quelqu’un te met une baffe, tu ne ressens rien ; après une méditation tantrique, tu ressens une béatitude incroyable. »
Pour la poudja de fin de cours, où les offrandes atteignaient des hauteurs et où les visages irradiaient, Lama fit ses adieux à ceux qui ne projetaient pas de rester pour la retraite de Lamrim qui suivait, guidée par Marcel. Lama leur dit : « Vous êtes vraiment de belles personnes. Lama est très heureux. Merci beaucoup, merci infiniment. Et rappelez-vous chaque fois que possible de cultiver et de déclencher la sagesse dans vos actions. Restez le plus possible unifié à la sagesse-compassion universelle et ne replongez plus jamais dans la surconsommation ! À Kopan, nous continuerons toujours de prier pour vous, nous serons toujours avec vous, dans le ciel, dans l’espace. En vérité, nous sommes toujours ensemble dans l’espace, à aller, venir, aller, venir… Même si dans l’absolu, bien sûr, il n’y a ni aller ni venue. Au revoir, donc. Merci. Tout est bien. On se revoit bientôt, sur la lune ! »
Quelques mois plus tard, Zopa Rinpoché raconta aux étudiants que, pendant les sept précédents cours de méditation qu’il avait enseigné à Kopan, il avait eu le sentiment de ne rien enseigner du tout, de n’être que le véhicule de Lama Yéshé qui lui insufflait chacun des mots qu’il prononçait. « Mais peut-être ai-je fait une erreur, dira-t-il plus tard, car ce feeling s’est arrêté après le septième cours. »
Depuis son voyage en Occident, le vocabulaire unique de Lama Yéshé s’était étendu : « supermarché » et « Mickey Mouse » (qui désignait les choses ou comportements qui n’étaient pas à la hauteur) avaient rejoint « junk », « garbage » (tout ce fatras inutile et sans valeur dont il faut se débarrasser), et « chocolat » dans sa collection des mots tendance. Au premier abord, le langage de Lama semblait encore d’une simplicité telle qu’un enfant pouvait le comprendre. Mais les concepts tels que « ni aller ni venue » étaient difficiles et profonds, et au bout d’un mois intense de cours, ses étudiants commençaient à peine à saisir une lueur de la profondeur de la sagesse que les mots de Lama transmettaient. Le lexique symbolique du bouddhisme tibétain est riche et pétri de signification. Une fleur de lotus peut représenter le renoncement au cycle du samsara. La lune signifie l’esprit pur de la bodhicitta et le soleil peut représenter la sagesse lumineuse de la vacuité. Aussi, quand Lama disait « Rendez-vous sur la lune », peut-être disait-il « Rendez-vous avec la bodhicitta ».
Une autre expression favorite de Lama était « je plaisante ! » qui surgissait souvent, assortie d’un rire, juste après des propos franchement lourds ou directs, histoire de disperser la tension qui s’ensuivait. D’autres fois, il poursuivait en disant : « Je ne plaisante pas quand je dis ‘ je plaisante’ », continuant à sourire.
Lama ne bavardait jamais, juste pour bavarder. "
Juin au centre Kalachakra
Retrouvez ci-dessous le tableau du programme de juin,
puis les suggestions d'Arnaud concernant les évènements marquants.
Juin au centre Kalachakra
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Le samedi 15 juin, les jeunes du centre se retrouvent à 10h pour échanger sur leur pratique spirituelle et partager un moment ensemble. Si vous avez moins de 35 ans, n'hésitez pas à vous joindre à nous. Plus d'informations ici : https://centre-kalachakra.com/event/les-jeunes-adultes-ont-la-parole-2024-06-15-2823/register
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Le dimanche 16 juin à 17h, le centre organise une cérémonie de refuge. C'est l'occasion de marquer notre foi dans le Bouddha, le Dharma et la Sangha et de prendre l'engagement formel d'orienter notre vie dans leur direction. Les personnes ayant déjà pris refuge peuvent y participer à nouveau pour renforcer leur engagement. Plus d'informations et inscription ici : https://centre-kalachakra.com/event/ceremonie-du-refuge-2024-06-16-2766/register
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Le dimanche 23 juin, comme tous les 2 mois, Vénérable Gyaltsen guide une journée de “Méditation sur la voie”. Conçue comme une mini retraite à Paris, elle alterne méditations analytiques/de visualisation, méditations de concentration, courts enseignements et conseils pratiques. Cette journée sera consacrée à introduire les participants aux méditations tantriques à partir de pratiques ne nécessitant pas d'initiation. Plus d'information : https://centre-kalachakra.com/event/meditations-sur-la-voie-2024-06-23-2758/register
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Samedi 29 juin, Virginie CB guide une journée pour cultiver la gratitude, cette qualité essentielle dans notre vie quotidienne comme dans notre pratique. Plus d'informations et inscription ici : https://centre-kalachakra.com/event/cultiver-la-gratitude-2024-06-29-2789/register
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Dimanche 30 juin, c'est notre fête annuelle de la réjouissance, l'occasion de nous retrouver avant de fermer le centre parisien pour nous concentrer sur le beau programme de retraite à Saint Cosme. Rendez-vous à 10h30 pour un moment convivial avec de la musique tibétaine, un enseignement de Guéshé-la et d'autres surprises, avant de partager un déjeuner tous ensemble. On s'occupe des pizzas et chacun amène un petit quelque chose en plus, à grignoter ou à boire. Pour s'inscrire : https://centre-kalachakra.com/event/fete-de-la-rejouissance-2024-06-30-2767/register
Rencontre avec Nelly
"Notre manière de nous nourrir façonne nos vie et nos attitudes"
Comment t’es tu retrouvée impliquée au centre Kalachakra ?
Il y a trois ans, avant le dernier confinement, j’étais entrée en contact avec le centre. Je suis enseignante en yoga et un de mes étudiants m’en avait parlé en me disant que le centre cherchait une cuisinière. Entre-temps, j’ai été recontactée par une association près de chez moi, pour assurer des cours de yoga, pilates et de gym loisir. J'ai donc renoncé à venir au centre pour reprendre mes activités de yoga à Rennes. Mais après bien des bouleversements, les événements m’ont poussé vers une réorientation...
Trois ans plus tard j’ai été recontactée par Vénérable Élisabeth et c’était pile le bon moment. J’avais regretté de ne pas avoir pu me libérer la première fois, mais chaque chose arrive en son temps... J’avais déjà cuisiné pour un restaurant végétarien et je suis moi-même végétarienne depuis mon enfance, avec une grande conviction pour «le vivre et laisser vivre»... Ce que l'on nomme «Ahimsa» en sanskrit : la non-nuisance.
Il était évident pour moi que la cuisine, ou la “crusine”, ou encore le fait de se nourrir devait évoluer et s'équilibrer dans notre assiette dans une optique bienveillante et fraternelle. C’est essentiel aussi bien pour notre santé physique et mentale que pour la santé de notre planète. Notre manière de nous nourrir et d'agir façonne nos vies et nos attitudes. Elle a une répercussion immédiate sur notre bien-être et celui de tous. Elle participe à un équilibre physique, psychique et éthique en nous invitant régulièrement à nous questionner avec encore plus d'acuité et de conscience. La nourriture soutient toute quête spirituelle...
Avec la reconnaissance que nous partageons cette magnifique planète Terre avec toutes les espèces et créatures qui la peuplent, l'esprit de compétition laisse place à un plus grand respect pour un partage plus harmonieux des ressources naturelles.
La nature est généreuse et elle se trouve sur notre table sous la forme des aliments.
J’étais donc enchantée et également excitée de retourner aux fourneaux. C’était une super opportunité de reprendre cette discipline alchimique dans un lieu propice à la remise en question et à la transformation afin de nourrir les plus belles intentions que l'on puisse porter dans son cœur.
Cuisiner, pour moi c’est offrir de la variété, des couleurs, des goûts, des textures, et prendre soin du corps. C’est vraiment quelque chose qui me passionne.
C’est ton premier contact avec le bouddhisme ?
Non, je suis en contact avec le bouddhisme depuis très jeune. Je pratique le yoga de Milarepa, qu’on appelle le tumo. Après, j’ai une vision très large de la spiritualité. Je me suis intéressée au bouddhisme mais aussi au christianisme, au soufisme, au yoga, … Je n’ai pas vraiment de croyance, de dogme. Pour moi on a tous un potentiel, quelque chose de divin à manifester. Il faut soutenir la vie en soi pour l’exprimer.
Je me souviens que lorsque j’étais jeune je voulais aller méditer dans une grotte comme Milarépa mais finalement ça ne s’est pas fait. Ma vie a choisi un chemin différent. J’ai fait des rencontres inspirantes dont le yoga.
J'aime à dire que le Bouddha a pratiqué le yoga intensément pendant 6 ans avant son Éveil.
Il a vu ce qui était périssable et est allé au-delà. Moi aussi, comme beaucoup de gens, j’essaie d’aller voir ce qui est au-delà de cette impermanence, de ce sentiment de séparation qui est souffrance. Qu’est-ce qui reste quand tout passe?
Qu’est-ce que tu vas faire au centre?
Je vais venir faire la cuisine à partir du mois d’août pour les personnes qui viennent en retraite et pour les gens qui vivent là. Ce sera de la cuisine végétalienne, parfois végétarienne, ce qui me tient à cœur. Je me réjouis aussi de profiter du lieu pour me promener, méditer, pratiquer et apporter mon aide au jardin, … ou autre.
Et puis on a aussi prévu une retraite de yoga et de diététique lors d’un week-end. On effectuera des exercices de yoga, de la méditation et de la cuisine. On parlera des différentes façons de cuisiner pour trouver un équilibre pour le corps. On parlera aussi des différentes diètes qu’on peut faire, ainsi que de leurs bienfaits. Et puis on parlera de la compassion et du fait que chaque vie est précieuse, en lien avec le végétarisme. On partagera aussi plein de petits secrets de longue vie et de bien être.
Un mot de la fin ?
Par différents moyens, on cherche tous la tranquillité d’être. C’est à nous de nous impliquer, d’y croire et de faire advenir ça dans notre conscience. Pour moi c’est ça la vie : avancer pour trouver un équilibre, une harmonie. Rester en mouvement et en amour pour soi-même et donc avec les autres et le tout autre.
Séquence rétro : dans les archives du centre Kalachakra
Chaque mois, nous ressortons du grenier une ou plusieurs photos qui nous rappellent de beaux moments.
Grandes réjouissances lors du Losar 2024...